Yanis Varoufakis, ministre grec de l’économie, a raison quand il déclare : « nos assaillants ne sont plus les chars d’assaut, comme en 1967, mais les banques ». Face à ce que l’on peut appeler un « coup d’état financier », il fallait réagir vite. C’est ce que nous avons fait à Nantes avec le comité unitaire de soutien au peuple grec.en organisant en 48h un premier rassemblement et un appel de responsables de différentes formations de gauche.Plus de 400 personnes se sont rassemblés place Royale. Je reproduis ci-dessous l’intervention que j’ai faite à ce rassemblement.
Quel que soit ce que l’on pense des origines de la dette grecque (pour ma part je partage l’analyse présentée au Parlement grec par le comité d’audit de la dette), nous devons tous constater que les mesures d’austérité imposées au peuple grec depuis plusieurs années ont entraîné une véritable catastrophe humanitaire dans ce pays (explosion du chômage, baisse drastique des salaires et des pensions, crise sanitaire due aux coupes sombres dans le domaine de la santé,…). Lire la suite…