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février 2016

  1. Besoin et désir de gauche

    Écrit le 24 février 2016 par Éric Thouzeau

    mug-what-would-jaures-do-Je me réjouis de l’appel lancé par 16 personnalités de gauche « Sortir de l’impasse ». Cela rejoint le combat que nous avons démarré dans ce département depuis le funeste pacte de responsabilité, « 41 milliards d’euros pour rien au bénéfice des entreprises », sans effet sur l’emploi.

    Il est heureux que nous soyons, au Parti socialiste et dans toute la gauche, de plus en plus nombreux à refuser une politique qui foule au pied les idéaux du socialisme. Il y a un besoin, un désir de gauche dans le pays face à une politique gouvernementale qui s’éloigne chaque jour un peu plus de la gauche.

    Il est temps d’arrêter le désolant débat sur la déchéance de nationalité qui déshonore la gauche française !

    Il est urgent de se mobiliser pour exiger le retrait du projet de loi El Khomri qui met « à bas les fondements du droit du travail en renversant la hiérarchie des normes et en privilégiant l’accord dans l’entreprise dans un pays où le taux de syndicalisation est faible et où le patronat n’a jamais aimé la négociation » ! Lire la suite…


  2. En colère !

    Écrit le 22 février 2016 par Éric Thouzeau

    CbrKloqWIAYd3FOJe ne décolère pas. Déchéance de nationalité, projet de loi El Khomri me mettent en colère. Et je ne suis pas le seul. Une grande majorité d’électeurs de gauche, salariés, en activité, en retraite ou en recherche d’emploi ne se sentent plus représentés par ce gouvernement. Ils sont eux-aussi en colère. Que la droite au plan régional (comme au niveau national si elle revenait au pouvoir en 2017) mène une politique de droite, cela peut mettre en colère, mais c’est logique. Qu’un gouvernement issu de la gauche ne mène pas une politique de gauche, ça ce ne l’est pas ! D’où une colère qui monte !

    Je ne décolère pas. Il y a d’abord ce débat incroyable pour la gauche sur la déchéance de nationalité. Alors que le parlement suédois rejetait cette mesure proposée et votée par la seule extrême-droite, les députés français l’adoptaient. Heureusement près de la moitié des députés socialistes ne l’ont pas voté. La réforme constitutionnelle est, je m’en réjouis, pas encore sûre d’aller jusqu’au bout. Le sénateur-président Retailleau, fidèle soutien de Fillon, va se faire fort de faire voter aux sénateurs un texte différent de celui de l’Assemblée nationale. Et on risque de repartir pour un nouveau débat à l’Assemblée avant l’hypothétique réunion du Congrès. Ne serait-il pas temps d’arrêter là ce débat qui déshonore la gauche française ! Lire la suite…


  3. Les croisades du sénateur-président

    Écrit le 7 février 2016 par Éric Thouzeau

    Croisés (Larousse 1922)

    Croisés (Larousse 1922)

    Commençons par une devinette. Sur la une de quel site internet peut-on lire  « Ségolène Royal bafoue l’autorité de l’État » ? Et sur ce même site, un autre article en une : « Le gouvernement prend-il la mesure de la crise agricole ? ». Sur le  site d’un parti politique, Les Républicains par exemple ? Non, vous n’y  êtes pas !

    Aussi étonnant que cela puisse paraître c’est sur le site d’une collectivité, celui du Conseil régional des Pays de la Loire, que l’on trouve ce type d’articles. Il est vrai que le sénateur-président a en ligne de mire les élections présidentielles de 2017. La Région n’est donc qu’un tremplin pour déployer la campagne nationale de la droite.

    « Une région efficace, ce n’est pas une région qui dépense à tour de bras » déclarait le président des sénateurs UMP lors de sa campagne régionale. Cela commence bien : 60 000 euros pour une campagne publicitaire dans la presse régionale. La « pub de trop » selon les organisations syndicales de journalistes pour « exiger l’évacuation de la ZAD » en appui à une pétition lancée par Bruno Retailleau lui-même sur le site du Conseil régional. Que le sénateur-président s’exprime sur ce sujet, et il l’a fait lors des deux sessions du Conseil régional, quoi de plus normal. Qu’il fasse voter un vœu à la dernière session, pourquoi pas ? Mais qu’il transforme le Conseil régional en « machine »  militante, c’est beaucoup plus contestable. Et qui plus est, avec l’argent public et donc aux frais des contribuables. Lire la suite…