Un mouvement d’ampleur chez les surveillants de prison, une grève historique dans les Ehpad, un début de mobilisation dans la jeunesse : les vraies questions surgissent. La France, soi-disant, va mieux ; mais c’est celle du CAC 40. Pas celle des travailleurs et de la jeunesse ! Même les sondages en rendent compte : cote de popularité en baisse pour Macron et Philippe (BVA), inquiétude majoritaire sur le pouvoir d’achat (Elabe), et 9 français sur 10 soutiennent les mouvements sociaux (Odoxa).
Macron entend poursuivre sa politique de « casse sociale » pour laquelle il a le soutien de la classe dominante. La funeste rupture conventionnelle collective en est un exemple. Ce qui fait dire à l’ancien syndicaliste Pierre Héritier : « Désormais, l’entreprise qui a besoin de qualifications nouvelles peut aller les chercher à l’extérieur et se débarrasser de celles qui lui paraissent obsolètes. Il en va des salariés comme des stocks ». Et les amis de Macron osent encore nous parler de responsabilité sociale et sociétale des entreprises ! Lire la suite…