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août 2018

  1. L’absence d’une vraie politique d’aménagement du territoire

    Écrit le 30 août 2018 par Éric Thouzeau

    Membre de la Commission en charge des contrats de territoire au Conseil régional, j’ai participé récemment à la signature d’un tel contrat dans une communauté de communes de la Loire-Atlantique. L’opposant que je suis à la politique menée par la droite à la tête de la Région s’est trouvé conforté dans ses convictions : la Région des Pays de la Loire n’impulse pas de vraie politique d’aménagement du territoire.

    La loi Notre du 7 août 2015 (Nouvelle Organisation Territoriale de la République)  a eu pour but de faire que les régions se concentrent sur le développement économique et l’aménagement du territoire. Le schéma, désormais prescriptif, qui illustre l’une de ces deux priorités régionales, c’est le « schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires ». Certes il existe une limite majeure à l’exercice des compétences régionales : « financièrement, les Régions disposent de moyens financiers très limités et sont(…) les parents pauvres des collectivités territoriales. A cela s’ajoute qu’elles ne disposent que d’une faible autonomie fiscale. Les Régions sont donc des structures institutionnelles disposant de moyens financiers, administratifs et humains réduits pour mettre en œuvre les stratégies dont elles sont dotées. » (*) Pour autant, cela ne devrait pas amener à abdiquer toute ambition régionale en la matière. Lire la suite…


  2. Reconstruire une alternative de gauche : le temps presse !

    Écrit le 27 août 2018 par Éric Thouzeau

    C’était prévisible : l’illusion Emmanuel Macron s’est dissipée rapidement. 66% des sondés par l’Ifop se déclarent mécontents de la politique du gouvernement (1). Il est grand temps de poser les premières pierres de la nécessaire reconstruction d’une alternative de gauche.

    L’affaire Macron-Bennalla n’est pas un accident. Elle est la conséquence directe de la  conception hyper centralisée et personnalisée du pouvoir macronien au détriment de la démocratie parlementaire ou sociale. Cela ne suffit pourtant pas à celui qui pense qu’il « manque un roi à la France » : sa réforme constitutionnelle vise à amoindrir le rôle du Parlement, déjà bien faible sous la 5ème république. Quant aux syndicats de salariés, Macron a depuis le début de son mandat montré le mépris qu’il a pour eux, tant il s’en prend à toutes les conquêtes su salariat (code du travail, sécurité sociale, retraites). Lire la suite…