Injustice fiscale et inégalités sociales sont deux « carburants » majeurs du mouvement des gilets jaunes. La convergence avec le mouvement syndical et la question des salaires est aujourd’hui posée.
Baisser les prélèvements obligatoires. Macron tout comme Sarkozy se sont fait élire avec cette promesse, tout en promettant de réduire le déficit public. Ils justifient ainsi le recul des services publics, la baisse des protections sociales collectives (avec la suppression des cotisations sociales par exemple). Ils livrent au marché des secteurs jusqu’à présent relevant de l’intervention publique. Pour la droite, baisser les impôts c’est surtout baisser celui des riches : c’est tout le sens des mesures prises dès son arrivée au pouvoir par Macron (ISF, flat-tax…). Ce qui heurte tous les salariés en activité ou retraités qui ont du mal à finir leurs fins de mois, et celles et ceux privés d’emploi. La hausse des prix du carburant a été la goutte de trop. Une crise sociale majeure est ouverte. Lire la suite…