La crise politique, Macron en est totalement et entièrement responsable. Il a dissous dans la précipitation en réponse à une demande de Bardella. Puis il a refusé le verdict des urnes en désignant un premier ministre minoritaire et illégitime Le gouvernement Barnier est tombé. Il faut revenir à la raison : c’est au NFP de former un gouvernement. Tout autre choix aggraverait encore le chaos.
Les électrices et les électeurs avaient mis en tête le Nouveau front populaire dans toutes ses composantes : c’est l’expression de l’aspiration forte à l’unité de la gauche. L’autre enseignement de ces dernières législatives, c’est le rejet majoritaire du FN-RN. Mais Macron n’a rien voulu entendre. Il a refusé de nommer Lucie Castets et a désigné un premier ministre de droite (Barnier) issu du rang des perdants en s’appuyant sur l’extrême-droite pour tenter de poursuivre sa politique au service des plus riches et des grandes entreprises.
La faillite de la politique économique macroniste (« pro-business », comme « ils » disent) est patente. La baisse des impôts des plus riches et les cadeaux aux grandes entreprises ont creusé les déficits. Les projets de budgets défendus par Barnier (Sécu et Etat), avec une logique classique à droite, voulaient alors faire payer les salarié.e.s, les retraité.e.s. Et poursuivre la casse des services publics. Le RN-FN, courtisé jusqu’au bout par la droite, a eu peur de perdre une partie de son électorat (la partie la plus populaire) mécontente des mesures d’austérité de Barnier. Il a préféré voter la motion de censure de la gauche.
Pour un gouvernement du NFP…
Macron, le « fondé de pouvoir » de la bourgeoisie, est la cause de ce chaos politique. Pour réussir à le chasser de l’Elysée, il faut dès à présent s’engager à gauche en faveur d’une candidature commune sur la base du programme du Nouveau front populaire (NFP). C’est pourquoi la Gauche démocratique et sociale (GDS) soutient toutes les initiatives qui vont dans ce sens (appel «gagnons-ensemble.fr » lancé par Lucie Castets et Marine Tondelier, ou celui proposé par L’Apres https://www.l-apres.fr/pour-une-candidature-commune-nfp).
Mais pour l’instant, il n’y pas d’autre issue immédiate à la crise politique que la nomination d’une Première ou d’un Premier ministre de gauche et la formation d’un gouvernement du Nouveau front populaire. Ses premières propositions devraient porter sur l’abrogation de la réforme des retraites, la hausse immédiate du Smic a 2000 euros bruts, la taxation des superprofits et un véritable impôt sur la fortune. Sur tous ces sujets Les députés du NFP ont montré leur capacité à trouver des majorités au Parlement. La voie est étroite, mais c’est la seule réaliste !
Les mobilisations syndicales se développent tant contre la casse industrielle en cours que dans la Fonction publique et les services publics. Face aux menaces de fermetures d’entreprise et aux 300 000 suppressions d’emplois envisagés, un plan d’urgence est une nécessité tout comme un moratoire sur les licenciements économiques. Voilà aussi une des priorités à laquelle un gouvernement NFP devra s’atteler.
La faillite de la politique institutionnelle macroniste est sidérante. Il a fait du pouvoir un jeu, de nos vies des pions. Les partis politiques et les syndicats sont méprisés. Les parlementaires sont écartés de ce pour quoi elles et ils ont été élus. La démocratie est affaiblie.
… et partout des comités NFP
Rien ne se fera sans notre mobilisation : dans les villes, les villages, les départements il faut construire des comités du Nouveau Front Populaire pour rassembler toutes celles et tous ceux qui souhaitent agir solidairement pour vivre mieux, pour vivre bien sur une planète préservée.