« L’austérité est sur le point de faire son retour et d’ainsi nuire aux travailleurs partout en Europe », tel est le constat de la Confédération européenne des syndicats. C’est dans ce cadre que l’intersyndicale appelle en France à se mobiliser le vendredi 13 octobre « contre l’austérité, pour les salaires et l’égalité femmes-hommes ».
L’Insee parle d’une augmentation des prix de 4,9% sur un an en septembre, mais de 9,6% des prix alimentaires (qui ont ainsi augmenté de plus de 21% en deux ans) ! Exigeons l’indexation des salaires et des pensions sur l’inflation.
Répondre aux urgences sociales et climatiques
L’urgence climatique n’est pas plus prise au sérieux par les droites européennes que l’urgence sociale. Tout comme Macron, elles souhaitent une « pause réglementaire » sur les normes environnementales. Officiellement par peur que les travailleurs aux revenus les plus modestes se révoltent face au coût de la transition écologique. Mais pourquoi donc refuser de faire payer les grandes entreprises et les ultra-riches ? Si comme le dit le secrétaire général de l’ONU, « l’effondrement climatique a commencé », ce sont bien les populations les plus vulnérables qui en paient le prix fort. Le très modéré membre du GIEC Jean Jouzel en tire une sage conclusion : « Le capitalisme est incompatible avec la lutte contre le réchauffement climatique ».
Les profits réalisés par les grands groupes alimentent l’inflation. Le gouvernement, qui n’a pas plus de majorité au Parlement que dans le pays, impose ses choix à coups de 49-3 au mépris de la démocratie la plus élémentaire. Il poursuit sa politique « pro-business » et n’entend pas taxer ces grands patrons qui profitent de la situation pour engranger toujours plus de bénéfices. Il vaut mieux pour les macronistes et Les Républicains (LR) obliger (avec l’aide du RN qui s’est abstenu) les bénéficiaires du RSA à travailler 15h par semaine. Dure avec les faibles, faible avec les puissants, telle est la réalité de la politique de toutes les droites !
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