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  1. Faire barrage à Marine Le Pen

    Écrit le 14 avril 2022 par Éric Thouzeau

    Je reproduis ci-dessous un communiqué de la Gauche démocratique et sociale de Loire-Atlantique (GDS44)

    Réaction de la Gauche démocratique et sociale au premier tour de l’élection présidentielle

    Jean-Luc Mélenchon, pour lequel nous avions appelé à voter, a recueilli plus de 22 % des suffrages, rassemblant au-delà des plus convaincus. Ce score ne suffit pas à qualifier la gauche au second tour. Cette absence se fait au profit de l’extrême-droite. La GDS sera toujours présente pour la mettre en échec. Jamais, il ne faut banaliser l’extrême-droite. Toujours, il faut la repousser. En ce sens, nous appelons à la mobilisation électorale pour faire barrage à Marine Le Pen et battre l’extrême-droite. Nous appelons dès l’élection présidentielle finie, à la mobilisation sociale pour mettre en échec les projets antisociaux du président-sortant.

    Commenter les résultats ne suffira pas. L’électorat de gauche nous a envoyé un signe clair. Il fait prévaloir l’aspiration à l’unité. Il vote pour le mieux placé. Il voulait gagner ! Partout, partis de gauche et de l’écologie comme mouvements citoyens, nous devons prendre notre part à la construction d’une alternative solide, pluraliste, respectueuse des histoires et des rapports de force. Sans union, il n’y aura pas de député·e de gauche en Loire-Atlantique. Un seul mot d’ordre : toutes et tous autour d’une même table pour préparer les élections législatives.

    Pour la Gauche démocratique et sociale,

    Marlène Collineau, adjointe à la maire de Nantes


  2. Marche pour l’Ukraine, marche pour la Paix

    Écrit le 31 mars 2022 par Éric Thouzeau

    Je reproduis ici un appel d’une trentaine de syndicats, d’associations et de formations politiques de Loire-Atlantique, dont la Gauche démocratique et sociale (GDS44) à se rassembler le 2 avril à Nantes en solidarité avec le peuple ukrainien.

    Nantes samedi 2 avril
    15h Place Graslin
    Marche pour la Paix
    Marche pour l’Ukraine

    Depuis bientôt six semaines, sur ordre de Poutine, l’armée russe a envahi et bombarde l’Ukraine. Des centaines d’enfants, des milliers de civils et de combattants ont déjà été tués ou blessés, des millions de personnes ont pris le chemin de l’exil, des quartiers d’habitation et des villes entières, comme Marioupol, sont totalement détruits.

    Malgré des forces militaires totalement disproportionnées et la destruction de tous ses aéroports civils et militaires, l’Ukraine résiste. Régulièrement bombardée et en partie encerclée par l’armée russe, Kiev, la capitale, tient toujours.
    A l’évidence, le président russe a largement sous-estimé cette résistance populaire de tout un peuple attaché à sa liberté et à son indépendance.

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  3. La concurrence n’est pas l’avenir du rail

    Écrit le 25 mars 2022 par Éric Thouzeau

    Un train pollue vingt fois moins que les camions, et consomme six fois moins d’énergie. Un TGV émet 50 fois moins de CO2 qu’une voiture essence ou diesel. Ces chiffres justifieraient une priorité au développement du ferroviaire.

    Le PDG de la SNCF parle de doubler la part du train dans dix ans (1). Il y a en effet urgence à investir dans le ferroviaire. Mais en prend-on le chemin ? Et l’ouverture à la concurrence est-elle un moyen pour y parvenir ? Il est nécessaire de fournir un effort de renouvellement et de modernisation du réseau. Dotée d’un réseau plus récent, l’Allemagne prévoit 86 milliards d’euros sur dix ans (dont trois quarts à la charge de l’État, le reste aux Länder). En France, on parle de seulement 2,8 milliards annuels ! Cette somme ne sera affectée que sur le réseau structurant national, le reste du réseau sera du ressort des collectivités avec des accords avec l’État. L’Autorité de régulation des Transports (ART) estime nettement insuffisant l’effort en faveur de la régénération du réseau ferré.

    Fret et concurrence

    Le fret ferroviaire est ouvert à la concurrence depuis 2006. L’objectif affiché était de faire baisser les prix et rendre le rail plus attractif. C’est un échec, la concurrence n’a pas empêché la poursuite de la baisse du tonnage de marchandises transportées par train.

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  4. Qualifier la gauche pour remettre la question sociale au centre des débats

    Écrit le 25 mars 2022 par Éric Thouzeau

    Je reproduis ici un communiqué de la Gauche démocratique et sociale de Loire-Atlantique (GDS44) expliquant les raisons de notre appel à voter pour le candidat de gauche le mieux placé, Jean-Luc Mélenchon.

    Le candidat Macron a enfin annoncé son programme. C’est « travailler plus » : quand on est prof, pour mériter une allocation, jusqu’à 65 ans…Rien pour améliorer concrètement nos vies. Il chouchoute la droite et le patronat.

    À gauche, la candidature Mélenchon se démarque. Il résume en un slogan sa candidature « un autre monde est possible ». Retraite à 60 ans, augmentation du SMIC, allocation étudiante à 1000 €, encadrement des loyers dans le parc privé, blocage des prix d’une nourriture de qualité issue de l’agriculture française, police de proximité. Et il dit où il prend : taxer les profits de la crise, rétablir l’impôt sur la fortune, créer un héritage maximal de 12 M€. Il partage les richesses pour lutter contre les inégalités.

    Qualifier Mélenchon, c’est le retour au clivage droite / gauche. Cela permet de remettre au centre la question sociale, la planification écologique et le renouveau démocratique. Renforcer la gauche est indispensable pour œuvrer efficacement à son rassemblement.

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  5. Retraite à 65 ans, c’est non !

    Écrit le 25 mars 2022 par Éric Thouzeau

    Je reproduis ici un appel-pétition que nous lancé avec plusieurs syndicalistes et plus de 200 signataires, regroupant des politiques, des intellectuels et des acteurs du mouvement social, s’opposant à la proposition du candidat Emmanuel Macron de repousser la retraite à 65 ans. « Emmanuel Macron entend faire de l’élection présidentielle un référendum pour ce recul social. Nous appelons à construire un mouvement majoritaire contre la retraite à 65 ans ». Une pétition est en ligne : https://www.wesign.it/fr/social/retraite-a-65-ans-cest-non. La tribune est également à retrouver sur le Club de Mediapart.

    Retraite à 65 ans, c’est non !

    Le candidat Emmanuel Macron veut repousser la retraite à 65 ans. Un retour en arrière de 40 ans après l’avancée de la retraite à 60 ans en 1981.

    Emmanuel Macron entend faire de l’élection présidentielle un référendum pour ce recul social. Nous appelons à construire un mouvement majoritaire contre la retraite à 65 ans.

    Rien ne justifie ce recul social ! Le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) indique que « la part des dépenses de retraites dans le PIB resterait dans une trajectoire maîtrisée à l’horizon 2070 ».

    Il n’y a aucune prise en compte de la pénibilité. Une personne entrée à 18 ou 19 ans dans l’emploi devrait attendre 3 ans de plus qu’actuellement – et souvent au chômage – pour prendre sa retraite.

    Ce serait injuste ! Les premières années de retraite sont toujours les meilleures alors qu’avec un allongement de l’âge de départ, les années au travail seraient les plus difficiles.

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