Je reproduis ici un communiqué de la Gauche démocratique et sociale (GDS) des Pays de la Loire.
Les élections régionales sont l’occasion d’affirmer l’utilité de cette collectivité dans le quotidien des gens. Formation, transports, aménagement du territoire, ce sont autant de réponses concrètes qui peuvent améliorer nos vies.
La droite est aux manettes depuis 2015.
D’abord présidé par un Bruno Retailleau qui a préféré abandonné le poste en 2017 pour favoriser son mandat de sénateur, le Conseil régional est depuis dirigé par Christelle Morançais. En six ans, ce sont donc deux présidences une absence claire de cap qui ont fait des Pays de la Loire une région qui vivote, dans une forme d’attentisme, qui saupoudre des subventions et a ouvert les vannes de la dépense publique sans réelle retombées concrètes. Qui, aujourd’hui, peut citer les mesures phares mises en œuvre par Mme Morançais ?
La gauche doit gagner.
Voilà le projet que nous défendons. Elle doit gagner pour rapprocher la Région des habitants, pour devenir une collectivité de la proximité, de la réponse aux attentes, bref un réel service public au bénéfice de tous et tout point du territoire. La gauche ne peut gagner émiettée. Voilà ce qui nous a guidé et nous guide. La Gauche démocratique et sociale (GDS) a ouvert des discussions avec tous les partis politiques se réclamant de la gauche et de l’écologie. Elle est signataire de l’appel « Pour un printemps des Pays de la Loire », car sa dynamique nous semble la plus rassembleuse, une dizaine de formations politiques y participent.
Les discussions sur le programme régional avancent.
Nous avons porté auprès de Guillaume Garot, trois exigences :
– protéger les emplois avec une conditionnalité des aides aux entreprises : sociale (avec notamment la préservation et la création d’emplois, la reconnaissance de la place des salariés et de leurs représentants), environnementale (impact sanitaire et environnemental des activités) sans oublier l’exemplarité fiscale
– défendre le service public en renforçant sa place dans le quotidien des habitants : refus de l’ouverture des TER à la concurrence ; marche vers la gratuité des transports en commun du quotidien ; soutien renforcé aux lycées publics.
– aménager le territoire en incluant les besoins d’accès à la prévention et aux soins : ouverture de centres avec des médecins salariés là où il en manque ; valorisation des métiers du soin auprès des jeunes en formation ; schéma régional de santé environnementale.
Sur ces bases, la Gauche démocratique et sociale (GDS) des Pays de la Loire confirme sa participation à la dynamique enclenchée avec Guillaume Garot, et à la liste de large rassemblement à gauche qu’il a initié.
Le rassemblement doit pouvoir encore s’élargir.
Nous souhaitons que des convergences puissent être dessinées entre l’ensemble de celles et ceux qui veulent battre la droite, qu’elle soit incarnée par Les Républicains au Conseil régional ou LREM au gouvernement. Les discussions ne peuvent mettre sous le tapis la question des personnes qui incarneraient l’alternative politique. Nous réaffirmons l’impossibilité pour Matthieu Orphelin de prendre la tête du rassemblement, au regard de son parcours politique récent. Tout en posant clairement cette limite, GDS entend participer aux nécessaires échanges qui permettraient aux gauches sociales, écologiques et citoyennes de se présenter unies devant les électeurs en juin 2021, pour faire gagner le camp du progrès social et de l’écologie populaire.