Du 18 au 20 mars 2016, dans le cadre d’une délégation d’« A Gauche pour Gagner » (la Motion B du PS), j’ai participé à une conférence européenne « contre l’austérité et pour la démocratie » qui s’est tenue à Athènes, organisée principalement par Syriza.
Si Syriza a voulu réunir à Athènes des représentants de la gauche de différents pays européens, c’est que les dirigeants grecs sont conscients de la nécessité pour eux de « desserrer l’étau ». Au plus fort du bras de fer avec l’Union Européenne, le gouvernement grec s’est senti bien seul face aux 26 autres gouvernements de l’UE. Faute d’un rapport de force suffisant, les dirigeants de Syriza ont majoritairement décidé, contraints, d’appliquer le « memorandum » de juillet 2015 (1) qu’ils avaient toujours rejeté avec un soutien populaire plusieurs fois réaffirmé. Lire la suite…