La question de Florange est l’exemple même d’une occasion ratée, d’un signe politique fort que le gouvernement aurait dû envoyer. 90 députés socialistes ont d’ailleurs signé, il y a une dizaine de jours, un texte soutenant l’idée d’un contrôle public sur Arcelor-Mittal. L’idée que la nationalisation est un outil de planification et de défense des emplois industriels dans notre pays est revenu au premier plan. Tant mieux !
Le choix fait par le gouvernement diffère l’affrontement avec le patronat, mais il interroge nombre de militants syndicaux et politiques de gauche. Le débat a lieu au sein du gouvernement, au sein du Parti socialiste à tous les niveaux. Lors des dernières réunions du Conseil fédéral et du Bureau fédéral du PS44, nous l’avons mené et avons exprimé notre solidarité avec les salariés du site de Basse-Indre et notre condamnation du transfert de certaines activités de ce site d’Arcelor-Mittal. Lire la suite…