Manuel Valls s’obstine à poursuivre une politique qui n’a rien de moderne car elle rappelle étrangement celle des années 20 et 30 du siècle dernier : une politique déflationniste sans vraies contraintes pour les banques et la finance, ce qui a amené alors l’Europe à la catastrophe. Manuel Valls a raison sur une seule chose : son projet n’a pas grand chose à voir avec le socialisme.
A contrario en se prononçant pour une politique alternative à celle du gouvernement, Martine Aubry renforce notre combat, celui des « hommes et des femmes de bonne volonté » (expression préférée par l’ancienne première secrétaire du PS au terme de « frondeurs »). Les socialistes, qui s’opposent ouvertement à la ligne politique mise en œuvre par le tandem Valls-Macron, sont de plus en plus nombreux. C’est, là, une bonne nouvelle.
« La réforme doit être synonyme de progrès »
Il faut « en finir avec les vieilles recettes libérales », celles que Blair et Schröder ont imposées aux gauches britannique et allemande dans les années 90 reprises aujourd’hui par le gouvernement.. Pas question de remettre en cause le repos dominical, les 35h, l’assurance chômage, les seuils sociaux pour la représentativité des salariés. Il n’est pas acceptable de « passer le 21ème siècle à défaire ce que l’on a fait au 20ème siècle » dit avec raison Martine Aubry ! Lire la suite…