Une fois de plus Jupiter a décidé seul de ce qui est bon ou pas pour la protection de la Santé des plus de 67 millions de personnes habitant notre pays. Cela ne peut plus durer ! Que Macron arrête de nous traiter comme des enfants ! Une très grande majorité de citoyennes et de citoyens sont conscients de la gravité de la pandémie, toutes et tous sont convaincus de la nécessité de freiner la circulation du virus tant qu’une majorité d’entre nous n’est pas vaccinée.
Donner une vraie priorité à la protection sanitaire
Si la protection sanitaire était une priorité, cela devrait impliquer la fermeture le dimanche
de tous les centres commerciaux, y compris ceux de moins 20 000 m2. Que l’on permette d’attirer, un dimanche, des milliers de personnes par l’espoir de prix soldés dans une galerie commerciale est invraisemblable. Profiter de la nécessité pour des salariés aux revenus modestes de rechercher les prix les plus bas au mépris des règles de distanciation physique est scandaleux ! Respecter le repos dominical des salarié.e.s et freiner la circulation du virus vont de pair !
Les galeries d’art sont ouvertes, pas les musées ! Un scandale de plus de la part d’un gouvernement qui depuis un an considère la culture comme « non essentielle ». Les classes préparatoires aux « grandes » écoles restent ouvertes alors que les universités sont quasi-fermées ! Les étudiant.e.s ont raison d’exiger la réouverture des facs avec toutes les règles sanitaires nécessaires.
Protéger la Santé ou protéger les profits ?
Macron n’aime pas la démocratie, il a peur de mettre en débat dans le pays toutes les hypothèses pour contenir la propagation du virus tout en limitant les effets psychologiques néfastes de la restriction des libertés individuelles. Macron cherche d’abord à protéger les profits des grandes entreprises. Darmanin contrôle les automobilistes, mais Borne (la ministre du Travail) ne menace pas vraiment les entreprises qui ne mettent pas en œuvre des conditions de travail respectant les mesures sanitaires, celles qui ne pratiquent pas le télétravail, ou celles qui passent outre le droit à la déconnexion des salarié.e.s travaillant à domicile.
Pourquoi ne pas réduire le temps de travail dans l’entreprise ou à domicile avec décalage des horaires pour éviter la cohue dans les transports en commun ou dans les magasins ? Réduction du temps de travail avec maintien intégral du salaire ; reconnaissance du Covid-19 comme maladie professionnelle ; « autorisation spéciale d’absence » pour tout salarié vulnérable du fait de sa santé dans le privé comme dans le public ; arrêt de maladie pour tous les salariés dont on suspecte l’infection par le virus ; sanction les entreprises qui font pression sur les médecins du travail pour faire prendre des risques aux salariés…Voici nos exigences.
Notre colère n’est pas confinée ! Dans la rue le 4 février !
Le 4 février, à l’appel des organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires, Unef, UNL, MNL, FIDL, nous descendons dans la rue : pour l’augmentation des salaires, contre les licenciements, pour exiger « de contrôler et conditionner socialement et écologiquement les aides publiques », et pour réclamer une véritable allocation d’études pour les étudiants (et non un prêt comme le propose scandaleusement Guérini le patron de LREM).
L’urgence sanitaire nécessite que la Santé et la Recherche publique soient enfin de vraies priorités ! Au lieu de cela le nombre de lits en urgence en Ile de France est passé de 2500 en mars 2020 à 1700 aujourd’hui. Le gouvernement vient aussi de baisser pour 2021 de 10 millions d’euros sa subvention annuelle à l’Établissement français du sang (EFS) ! Exigeons aussi que les vaccins contre le Covid deviennent des « biens communs universels » comme le sont les génériques, ce qui permettrait d’augmenter réellement le nombre de doses fabriquées pour le monde entier. Il y a vraiment beaucoup de bonnes raisons pour faire grève et manifester le 4 février dans tout le pays !