Je reproduis ici l’éditorial de la dernière info lettre électronique de GDS que j’ai rédigé.
Macron aurait changé. Sur la question climatique, sur ses méthodes de gouvernement. Rien n’est plus faux !
Macron a fait voter le traité de libre-échange avec le Canada (CETA), et on peut parier qu’il fera de même avec le Mercosur quand ce sera l’heure de le ratifier. Le libre-échange généralisé, c’est inéluctablement une augmentation des émissions de CO2 !
Le commis de la bourgeoisie
Macron a imposé une réforme brutale de l’assurance-chômage qui affaiblit la protection sociale et précarise un peu plus de nombreux salariés. Et pour les retraites, il deviendrait plus conciliant ? Qui pourrait croire une telle fable ? La sixième réforme depuis 1993 que concocte le gouvernement a pour but de baisser la masse des pensions malgré la hausse du nombre de retraités. Les « obsédés » de la baisse de la dépense publique qui sont au pouvoir savent qu’un système par points est préférable pour faire baisser la part du PIB consacrée aux retraites.
Choisi par les plus grands fortunes françaises, Macron reste bien le commis de la bourgeoisie.
Son gouvernement pousse aux privatisations, a ignoré pendant des mois la grève de 243 services d’urgence, tout comme il ignore celle des pompiers contre le manque de moyens, eux qui voient leur nombre d’interventions augmenter sans cesse. Il faut faire grandir la demande de référendum contre la privatisation d’ADP et pousser à l’unité pour la mobilisation sociale. Il a réprimé violemment la révolte des gilets jaunes. Cet autoritarisme forcené doit servir de leçon. C’est tous ensemble qu’il faut se rassembler.
Construire une alternative sociale et écologique
Avec une base électorale clairement à droite de 20-25% des votants, Macron est largement minoritaire voire clairement et majoritairement rejeté. Sans un sursaut à gauche, sans volonté de construire une unité à gauche pour une alternative sociale et écologique, Macron peut tenir et peut aussi ouvrir la voie à Le Pen.
Débattre à la fête de l’Humanité
La fête du journal L’Humanité est l’occasion de débattre entre toutes les sensibilités de la gauche, comme nous le ferons, par exemple, avec François Ruffin au stand que la Gauche démocratique et sociale (GDS) tiendra en commun avec nos amis de République et Socialisme (RS). Trois débats y seront organisés samedi 14 septembre :
10h30 : « Quelle gauche pour le salariat ? » avec Gérard Filoche (GDS), Michel Jallamion (RS), Aymeric Seassau (CEN PCF), des syndicalistes …
14h30 : « Gilets jaunes, une histoire populaire de 1788 à nos jours ? » avec Marinette Bache (conseillère de Paris, RetS, présidente de Résistance Sociale), Gérard Filoche (porte-parole GDS), Gérard Noiriel (historien), Gilles Perret (réalisateur), François Ruffin (député de la Somme, LFI )
18h00 : « Politiques écologiques et transformation sociale » avec Amar Bellal (CN PCF), Jacques Boutault (maire du 2ème arrondisst de Paris, EELV), Patrice Siard (SG RS), Eric Thouzeau (conseiller régional Pays de Loire, GDS), des militants de l’urgence climatique …
Le stand « Gauche démocratique et sociale (GDS) et République&Socialisme (R&S) » sera situé « avenue Julien Lauprêtre » à la fête de l’Humanité les 13, 14 et 15 septembre.