L’annonce des plans de licenciements (Conforama, Hewlett Packard,…) n’est malheureusement pas une surprise ! Et ce n’est sans doute pas fini car Sarkozy avait demandé au patronat d’attendre les élections pour les rendre publics. Symboles de la crise du capitalisme, de la concurrence féroce que se livrent les grands groupes, de l’étranglement de leurs sous-traitants, ces licenciements (parfois uniquement justifiés par la volonté de faire toujours plus de profits) sont un défi pour le tout nouveau gouvernement de gauche. La désindustrialisation, la perte de 750 000 emplois industriels en France en 10 ans, nécessitent des mesures rapides et une politique volontariste sur le long terme. Le seul marché a montré son incapacité à répondre aux besoins industriels et sociaux du pays. Le cas des chantiers navals de Saint-Nazaire, dernier chantier naval civil en France, est emblématique. Seule une garantie forte de l’État peut permettre de réunir le financement pour tout nouveau projet de bateaux. Or aujourd’hui, l’État n’est actionnaire qu’à 33 % du chantier naval ! Comment assurer l’avenir sans reprise de contrôle du chantier par l’État ?
En finir avec la toute-puissance de la finance
Une banque publique d’investissement, ancrée dans les régions est une nécessité. Il faut aller vite sur ce sujet. Mais il faut aussi remettre, plus fondamentalement, le travail productif au cœur de l’économie. En finir avec une finance arrogante qui ruine l’économie réelle ! Car il y a urgence, une urgence sociale qui monte dans le pays ! Lire la suite…