A Nantes le 6 janvier, j’ai représenté le Conseil régional à la cérémonie du souvenir de Jean-Baptiste Daviais , résistant assassiné à Dachau le 9 janvier 1945. Alain Forest président de la Fédération des amicales laïques (FAL) y a pris la parole. Je reproduis ci-dessous un article de Dominique Bloyet (avec son autorisation) aujourd’hui rédacteur en chef adjoint de Presse-Océan, article écrit en 2008 : « la vie exemplaire d’un Nantais d’exception » .
La vie exemplaire d’un Nantais d’exception
Le 9 janvier 1945, un grand Nantais, Jean-Baptiste Daviais, disparaissait au camp de concentration de Dachau où les nazis l’avaient déporté.
Il avait fait sienne la devise du Dr Ange Guépin : « Aux plus déshérités le plus d’amour ». Et tout au long de sa vie, Jean-Baptiste Daviais l’a mise en pratique auprès des Nantais.
Si le destin en avait décidé autrement, cet humaniste convaincu aurait, selon le voeu du Comité départemental de libération, pris les commandes de la Ville de Nantes après le départ des occupants en août 1944. Mais en cet été libérateur, le Bonhomme de Bois comme il se faisait surnommer dans la Résistance en référence à son commerce de négoce de bois, dépérissait en Bavière, dans la banlieue de Munich, au sinistre camp de Dachau d’où il ne reviendra pas. Lire la suite…