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Mot-clef : Léon Jost

  1. Hommage à Jean-Baptiste Daviais

    Écrit le 7 janvier 2013 par Éric Thouzeau

    Photographie de JB.Daviais extraite de "La guerre en Bretagne" de A.Perraud-CharmantierA Nantes le 6 janvier, j’ai représenté  le Conseil régional à la cérémonie du souvenir de Jean-Baptiste Daviais ,  résistant assassiné à Dachau le 9 janvier 1945. Alain Forest président de la Fédération des amicales laïques (FAL) y a pris la parole. Je reproduis ci-dessous un article de Dominique Bloyet (avec son autorisation) aujourd’hui rédacteur en chef adjoint de Presse-Océan,  article écrit en 2008 : « la vie exemplaire d’un Nantais d’exception » .

    La vie exemplaire d’un Nantais d’exception

    Le 9 janvier 1945, un grand Nantais, Jean-Baptiste Daviais, disparaissait au camp de concentration de Dachau où les nazis l’avaient déporté.

    Il avait fait sienne la devise du Dr Ange Guépin : « Aux plus déshérités le plus d’amour ». Et tout au long de sa vie, Jean-Baptiste Daviais l’a mise en pratique auprès des Nantais.

    Si le destin en avait décidé autrement, cet humaniste convaincu aurait, selon le voeu du Comité départemental de libération, pris les commandes de la Ville de Nantes après le départ des occupants en août 1944. Mais en cet été libérateur, le Bonhomme de Bois comme il se faisait surnommer dans la Résistance en référence à son commerce de négoce de bois, dépérissait en Bavière, dans la banlieue de Munich, au sinistre camp de Dachau d’où il ne reviendra pas. Lire la suite…


  2. 50 otages : hommage aux victimes du nazisme

    Écrit le 21 octobre 2012 par Éric Thouzeau

    Lundi 22 octobre, j’ai représenté le Conseil régional aux cérémonies en souvenir des « 50 otages », fusillés il y a 71 ans.

    Le 20 octobre 1941 , le colonel Holtz (commandant des troupes d’occupation) est abattu par un commando de trois hommes venus de Paris : Gilbert Brustlein , militant du PCF accompagné de  Spartaco Guisco, ancien officier des Brigades Internationales et de Marcel Bourdarias. En représailles, les nazis décident de fusiller immédiatement 50 otages. En fait, ce sont 48 otages qui furent exécutés le 22 octobre.

    27 furent fusillés à Chateaubriant, à la carrière de la Sablière. Ce sont essentiellement des syndicalistes et des militants du PCF arrêtés en octobre 1940 mais aussi deux militants trotskystes, Marc Bourhis et un communiste qui avait rompu avec le PCF à la suite du Pacte germano-soviétique, le maire de Concarneau Pierre Guéguin. Parmi les 27 fusillés, figure le plus jeune : Guy Mocquet, militant communiste de 17 ans.   Lire la suite…