A l’approche de la COP 21, la SNCF a affrété un train spécial « le train du climat » qui fait étape dans 19 villes. Il s’agit de donner l’occasion au public de faire un point sur l’état actuel des connaissances scientifiques sur le réchauffement climatique, sur les moyens de l’atténuer et de s’y adapter. Lors du passage de ce train en gare de Nantes, j’y ai pris la parole au nom du Conseil régional.
C’est avec un double plaisir que je suis intervenu à bord du train du climat. D’abord parce que c’est un train, moi qui ai passé toute ma vie professionnelle dans cette belle entreprise publique de service public qu’est la SNCF. Ensuite parce qu’il est consacré au défi climatique, défi majeur pour l’humanité. Le Conseil régional a adopté un vœu lors de sa dernière session à propos de la 21ème conférence internationale sur le climat qui se tiendra du 30 novembre 2015 au 11 décembre 2015 à Paris. J’en cite un extrait : « Cet événement doit permettre un accord ambitieux pour la lutte contre le réchauffement climatique. Cela doit être une conférence pour agir. Elle doit permettre de répondre à des objectifs majeurs, engageant l’avenir des futures générations. L’enjeu est important puisqu’il s’agit de prendre des décisions aujourd’hui pour enrayer le dérèglement climatique, cause de nombreuses catastrophes naturelles. D’ici quelques années, le nombre de réfugiés climatiques pourrait atteindre 200 millions ». A ce propos et pour rappel des conséquences géopolitiques du climat, il y a eu 4 années consécutives de sécheresse en Syrie (2007 à 2010), ce qui explique pour partie la déstabilisation de ce pays. Lire la suite…