Au Parti socialiste, c’est l’heure des contributions. Première phase de la préparation du congrès national qui se tiendra à Toulouse les 26, 27 et 28 octobre. Déposées le 17 juillet, les contributions laisseront ensuite place aux motions le 12 septembre. Enfin, les militants seront amenés à voter le 11 octobre. Un calendrier à mon avis un peu trop serré. Le Parti socialiste est devenu ce qu’il est, la principale force de la gauche, car il a su (au moins depuis le « congrès d’unification des socialistes » à Épinay en 1971) être un lieu de débats et de rassemblement de différentes sensibilités de la gauche. C’est un acquis qu’il me semble nécessaire de préserver.
Être au gouvernement ne doit pas pousser à endormir notre Parti, mais à le vivifier. La plus sûre façon d’échouer, ça serait en effet de faire se comporter notre parti comme un « parti godillot ». Il faut que nous soyons à l’écoute, que nous fassions « remonter » ce que disent nos sympathisants, nos électeurs, les salariés, et pas seulement « redescendre » ce qui se dit en haut.
Pour nourrir ce débat, j’ai décidé de signer avec d’autres membres des instances nationales du PS (Gérard Filoche, Virginie Houadec, Gérard Berthiot, Jean-Jacques Chavigné…) une contribution intitulée : « Pour réussir le changement, redistribuer les richesses ».