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Mot-clef : Redistribuer les richesses

  1. Redistribuer les richesses

    Écrit le 5 août 2012 par Éric Thouzeau

    Nul ne sait si l’automne sera chaud. Chacun sait que l’été l’est déjà. Il n’est bien sûr pas question de météo, mais bien de l’actualité sociale et économique : licenciements dans l’industrie, état des  finances publiques et crise de la dette  en Europe.

    Du mythe de la « société post-industrielle » à celui de « l’entreprise sans usine », en passant par celui de la « nouvelle économie », l’idéologie libérale dominante a permis de cacher pendant trop longtemps la désindustrialisation de notre pays. Les délocalisations, les pertes d’emplois et de savoir-faire ont été dénoncées. Beaucoup moins que la disparition de la majeure partie des entreprises grandes et moyennes véritablement indépendantes des grands groupes (rachat de PME, sous-traitance,..). Or, les grands groupes ne sont plus que des structures guidées par des considérations actionnariales, financières et fiscales. Pas par des stratégies industrielles ! Redynamiser le tissu productif régional sera un des rôles de la Banque publique d’investissement. Les régions devront y prendre toute leur place. Les Pays de la Loire y sont prêts ! Lire la suite…


  2. Pour réussir le changement, redistribuer les richesses !

    Écrit le 13 juillet 2012 par Éric Thouzeau

    Au Parti socialiste, c’est l’heure des contributions. Première phase de la préparation du congrès national qui se tiendra à Toulouse les 26, 27 et 28 octobre. Déposées le 17 juillet, les contributions laisseront ensuite place aux motions le 12 septembre. Enfin, les militants seront amenés à voter le 11 octobre. Un calendrier à mon avis un peu trop serré. Le Parti socialiste est devenu ce qu’il est, la principale force de la gauche, car il a su (au moins depuis le « congrès d’unification des socialistes » à Épinay en 1971) être un lieu de débats et de rassemblement de différentes sensibilités de la gauche. C’est un acquis qu’il me semble nécessaire de préserver.

    Être au gouvernement ne doit pas pousser à endormir notre Parti, mais à le vivifier. La plus sûre façon d’échouer, ça serait en effet de faire se comporter notre parti comme un « parti godillot ». Il faut que nous soyons à l’écoute, que nous fassions « remonter » ce que disent nos sympathisants, nos électeurs, les salariés, et pas seulement « redescendre » ce qui se dit en haut.

    Pour nourrir ce débat, j’ai décidé de signer avec d’autres membres des instances nationales du PS (Gérard Filoche, Virginie Houadec, Gérard Berthiot, Jean-Jacques Chavigné…) une contribution intitulée : « Pour réussir le changement, redistribuer les richesses ».

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