L’électorat de gauche a lourdement sanctionné le quinquennat de François Hollande. Plusieurs mois après, ceux qui ont conduit les socialistes dans le mur sont toujours à la tête du PS. Face à cette situation, un appel de 1000 militants et sympathisants socialistes vient d’être lancé. Pour le signer : Reconstruire la gauche
L’électorat de gauche a lourdement sanctionné le quinquennat de François Hollande.
Plusieurs mois après, ceux qui ont mené les socialistes dans le mur sont toujours à la tête du Parti socialiste. Ils ont pour l’instant réussi à repousser le premier débat indispensable après une telle défaite : celui du bilan et de l’inventaire.
CICE, déchéance de nationalité, loi El Khomri : ces trois questions symbolisent à elles seules la dérive néo-libérale que les dirigeants socialistes actuels ont cautionnée. Ils ont tourné le dos à toute volonté de transformation en faveur de la majorité sociale : les salariés en activité, en formation, à la retraite ou privés d’emploi. Avec les politiques d’accompagnement du capitalisme financier menées, c’est l’an dernier qu’en France, le versement de dividendes a battu tous les records !
Comment le parti de Jaurès a-t-il pu en arriver là ? Nous devons tenter d’éviter le pire : la liquidation de l’héritage socialiste.
Refonder le socialisme de transformation sociale dont notre époque a besoin et construire la gauche de demain sont deux impératifs.
Le Labour party avec Jeremy Corbyn, et le PS portugais à la tête d’une majorité de toute la gauche montrent une autre voie que celle qui a été suivie ces dernières années en France. C’est celle que nous proposons d’emprunter.
Remettre le social au cœur du projet socialiste, en partant des difficultés que rencontrent au travail ou dans leur vie quotidienne la majorité des citoyens de notre pays ; Répartir les richesses d’abord dans un pays qui n’en a jamais produit autant ; Prendre la tête de l’urgente transition écologique pour sauver une planète de plus en plus menacée ; Poser les jalons d’une reconquête démocratique en Europe comme en France avec une VIème République favorisant l’intervention citoyenne ; voilà trois axes majeurs de réorientation.
Vite : un congrès politique de réorientation !
D’ores et déjà, au-delà des mots, il faut s’inscrire sans délai dans une opposition ferme et sans concession à la politique de droite du gouvernement Macron. Cela nécessite la participation active au mouvement social et la réaffirmation du nécessaire rassemblement de la gauche dans toute sa diversité.
Vite : un congrès pour la transformation sociale. Un congrès socialiste démocratique qui rejette enfin toutes les ambiguïtés des synthèses molles !
Un congrès ouvert à toutes celles et tous ceux, militants, sympathisants, associatifs, syndicalistes, élus, intellectuels … qui veulent tirer les bilans pour reconstruire.