Les plus anciennes et les plus anciens d’entre nous en témoignent : les manifestations du 31 janvier étaient du niveau de celles du mouvement de novembre-décembre 1995. Aujourd’hui, faire plier le gouvernement et obtenir le retrait de sa réforme est plus que jamais possible car la population rejette le report à 64 ans et souhaite que le mouvement se poursuive.
Le gouvernement semble bien isolé ! Des doutes s’expriment à droite chez LR et même chez certains macronistes de Renaissance. Un dernier sondage indique même qu’une majorité (60%) comprendrait le blocage du pays par des grèves. Le front uni intersyndical tient bon ! La gauche rassemblée dans la Nupes mène une campagne commune à l’assemblée et dans le pays. C’est décisif pour que le RN n’engrange pas le bénéfice de la colère populaire.
Comme Juppé « droit dans ses bottes » avant de reculer en 1995 ?
Macron et Borne restent pourtant intransigeants. Macron sait qu’il ne pourra pas se représenter en 2027 car avec l’adoption du quinquennat, le Président ne peut pas faire plus de deux mandats consécutifs. Il pourra pantoufler après son mandat de président dans une banque ou une société privée. Il pourra se faire payer ses prestations, à coups de 100.000 ou 200.000 €, lors de colloques payés par les ultra-riches et les grandes sociétés pour services rendus. Plus que jamais Macron est le Président des riches. Mais si les grèves se multiplient, il n’est pas impossible que le Medef trouve l’addition trop lourde et impose alors à Macron un recul face au mouvement social.
Augmenter les salaires pas l’âge de la retraite
Multiplions les assemblées intersyndicales dans les entreprises, dans les facultés et les lycées pour convaincre celles et ceux qui hésitent encore à entrer dans le mouvement. Les 7 et 11 février, il faut amplifier le mouvement !
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