RSS Feed

Mot-clef : dette

  1. La place de la France est aux côtés du peuple grec

    Écrit le 19 juin 2015 par Éric Thouzeau

    AthènesJe reproduis ci-dessous un appel « la place de la France est aux côtés du peuple grec« . Cet appel a été lancé par de nombreux responsables de la gauche française. Je viens moi-même de le signer. J’invite à le signer et à le faire signer. Parce que je suis socialiste, je suis solidaire du peuple grec et de son gouvernement de gauche. Le FMI, la BCE et l’UE doivent arrêter d’étrangler la Grèce ! Tout le monde comprend bien que l’objectif de ces institutions est politique : montrer qu’il n’y a pas d’autre politique possible que celle qui est imposée par les conservateurs et les libéraux européens, à savoir l’austérité. Toutes celles et tous ceux qui pensent qu’il y a une autre politique possible doivent aujourd’hui se mobiliser aux côtés du peuple grec. A noter le travail intéressant fait par le Comité vérité sur la dette grecque qui vient de rendre son rapport au parlement grec.
    Lire la suite…


  2. Dette, salaires, retraite : changeons de cap !

    Écrit le 2 juillet 2013 par Éric Thouzeau

    1113866_3_9b69_defile-pour-la-hausse-des-pensions-de-retraiteLe conseil fédéral du PS44 a débattu de la deuxième conférence sociale. À cette occasion, je suis intervenu, et je reprends ci-dessous l’essentiel de mon propos.

    Notre gouvernement explique qu’il mène une politique de « sérieux budgétaire ». Pourtant la dette publique de la France continue de croître pour atteindre 91,7 % du PIB à la fin du premier trimestre 2013, selon l’INSEE. Elle s’élevait à 85,9 % fin 2011 et à 90,2 % fin 2012.

    Pire, pour le député socialiste, rapporteur général du Budget à l’Assemblée Nationale, Christian Eckert, le déficit public pourrait atteindre 3,5 % du PIB contre les 2,9 % initialement prévus. La dette publique augmentera alors, de nouveau, de plusieurs dizaines de milliards d’euros. Pourquoi ? Parce que la prévision de croissance de l’économie devra sans doute être revue à la baisse et que les recettes fiscales et sociales seraient moins importantes que prévues.

    L’austérité budgétaire et salariale nourrit la récession

    • Dans une période de ralentissement économique, le maintien à un haut niveau de l’investissement public est nécessaire. Malheureusement, on ne peut qu’être inquiet des baisses de dotations de l’État en direction de collectivités territoriales, et des coupes annoncées dans les budgets des différents ministères.
    • La consommation populaire a longtemps dans notre pays soutenu l’activité. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Là aussi, on ne peut que s’étonner que la question des salaires n’ait pas été mise à l’ordre du jour de cette nouvelle conférence sociale. Pas d’augmentation du SMIC, gel du point d’indice dans la fonction publique, aucune incitation à des négociations salariales dans les branches et les entreprises du privé.

    « Tenir les dépenses publiques » ne permet pas de réduire le déficit public. Au contraire ! Cela l’aggrave ! Il est temps, oui grand temps, de changer de cap ! Lire la suite…