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Mot-clef : Mittal

  1. Gouverner pour répondre aux aspirations des salariés

    Écrit le 18 décembre 2012 par Éric Thouzeau

    La question de Florange est l’exemple même d’une occasion ratée, d’un signe politique fort que le gouvernement aurait dû envoyer.  90 députés socialistes ont d’ailleurs signé, il y a une dizaine de jours, un texte soutenant l’idée d’un contrôle public sur Arcelor-Mittal. L’idée que la nationalisation est un outil de planification et de défense des emplois industriels dans notre pays est revenu au premier plan. Tant mieux !

    Le choix fait par le gouvernement diffère l’affrontement avec le patronat, mais il interroge nombre de militants syndicaux et politiques de gauche. Le débat a lieu au sein du gouvernement, au sein du Parti socialiste à tous les niveaux. Lors des dernières réunions du Conseil fédéral et du Bureau fédéral du PS44, nous l’avons mené et avons exprimé notre solidarité avec les salariés du site de Basse-Indre et notre condamnation du transfert de certaines activités de ce site d’Arcelor-Mittal. Lire la suite…


  2. Plus que jamais…

    Écrit le 5 décembre 2012 par Éric Thouzeau

    À gauche et dans le mouvement syndical,  les interrogations sont nombreuses. Au sein du Parti socialiste, aussi. Le débat existe au sein même du gouvernement. Et c’est normal ! Face aux pressions de la finance internationale, face aux exigences du Medef, quelle voie pour un gouvernement de la gauche ?

    Les engagements pris au cours de la campagne électorale ne suffisent pas pour déterminer comment mettre au pas un Lakshmi Mittal. Oui, comme nous l’avions défendu dans le texte de la motion « Maintenant la gauche, le social au cœur » lors du congrès de Toulouse,  la question de la nationalisation est légitime. Elle se pose toujours au vu de la situation à Florange et de l’absence d’engagements réels de Mittal. Il serait paradoxal que ce soit Mittal qui paraisse gagnant malgré la lutte de longue haleine des sidérurgistes lorrains et le soutien affiché du gouvernement. Sans parler du chantage qu’il semble exercer quant à la charge d’autres sites. Aux  salariés inquiets de Basse-Indre des réponses claires doivent être apportées . Lire la suite…