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Mot-clef : rassemblement de la gauche

  1. Soutien au candidat socialiste de la 6ème circonscription

    Écrit le 26 mai 2017 par Éric Thouzeau

    Gérard Poisson, militant paysan et responsable socialiste sur Derval-Nozay, est candidat à l’élection législative. Je participe à l’une de ses réunions publiques lundi 29 mai à Guémené-Penfao(44).

    Le choix fait par les socialistes de la 6ème circonscription de présenter Gérard Poisson est logique : suite au ralliement du député sortant à La République En Marche (LREM), la gauche se devait d’être présente sur ce territoire. Je suis pleinement en accord avec cette décision au moment où la composition du gouvernement Macron ne laisse aucune place au doute quant à son orientation : un premier ministre de droite, deux ministres de droite aux ministères-clés de l’économie et du budget, un ministre de l’éducation marqué à droite…

    La présence de Nicolas Hulot dans ce gouvernement laisserait-elle à penser que la transition écologique est devenue une priorité d’Emmanuel Macron alors qu’il a peu mis en avant ce thème dans sa campagne ? Il paraît important, qu’à l’occasion de cette législative, des candidats de gauche mettent en avant l’exigence écologique, qui n’est pas compatible avec les principes du laisser-faire du libéralisme, et les traités transatlantiques par exemple.

    Gérard Poisson, dans le prolongement de la campagne menée par Benoît Hamon, est porteur des urgences sociales et écologiques. Sa candidature, soutenue par EELV, témoigne aussi du nécessaire rassemblement de la gauche. Il a tout mon soutien.

    C’est pourquoi j’ai accepté l’invitation que Gérard m’a faite d’intervenir sur le thème des services publics en milieu rural (avec des sujets forts sur le nord du département : désertification médicale, commerces de proximité, dévitalisation des centres bourgs…). Ce sera lors d’une des 4 réunions publiques qu’il organise avec sa suppléante Elodie Retaillaud : lundi 29 mai à 20h à Guémené-Penfao (salle des fêtes Place du Nord).


  2. Battre les trois candidats de l’argent

    Écrit le 18 avril 2017 par Éric Thouzeau

    La bataille pour un rassemblement de la gauche contre toute alliance avec la droite se poursuivra au-delà du 23 avril.

     Les électeurs de gauche ont utilisé la primaire pour se débarrasser de Hollande et de Valls, ce qui a permis la victoire de Benoît Hamon en janvier. Celui-ci a conclu un accord avec EELV. Il a sans doute trop rapidement acté le refus de Jean-Luc Mélenchon d’ouvrir les discussions pour une candidature unique de la gauche, qui aurait à tous coups assurer la présence de a gauche au 2ème tour. Aujourd’hui Jean-Luc Mélenchon compte sur le vote « utile » sans avoir à un seul moment cherché à discuter avec les autres forces de gauche, sans aucune recherche d’alliance, lui dont la stratégie est celle de « la construction du peuple » pas de la construction de la gauche. Lire la suite…


  3. Valls s’en va : en tirer toutes les conséquences

    Écrit le 29 mars 2017 par Éric Thouzeau

    Il y a longtemps que Manuel Valls milite pour l’abandon du mot « socialiste » qu’il juge « dépassé ». Il vient de mettre ses actes en cohérence avec sa pensée. Par la même occasion, le vaincu de la primaire renie son engagement d’en soutenir le vainqueur tout comme ses gouvernements ont renié les engagements pris devant les électeurs lors de la campagne victorieuse de 2012. 

    Les adieux à la gauche de Manuel Valls ne doivent pas rester sans réponse. Les statuts du Parti socialiste sont clairs : « les adhérents s’engagent à ne soutenir que les seuls candidats à des fonctions électives qui sont effectivement investis ou soutenus par le Parti socialiste » (article 1.2.3). Il faut prendre acte du départ de Manuel Valls et de tous ses amis qui soutiennent Macron. Par exemple en Loire-Atlantique, les socialistes doivent désigner des candidats sur la 6ème et la 10ème circonscription. Et sur la 1ère. Lire la suite…


  4. Les raisons d’un soutien

    Écrit le 8 décembre 2014 par Éric Thouzeau

    sans-titreChristophe Clergeau, 1er vice-président du Conseil régional des Pays de la Loire, vient de tenir une conférence de presse pour annoncer sa candidature au vote des militants socialistes comme tête de liste pour les élections régionales de fin 2015. Christophe m’a demandé d’expliquer à cette occasion les raisons de mon soutien à sa candidature. Je reproduis ci-dessous mon intervention.

    Certains d’entre vous me connaissent, et savent qu’avant d’être élu conseiller régional, j’ai été engagé syndicalement pendant près de trente cinq ans de vie professionnelle. De ces responsabilités syndicales que j’ai exercées localement, régionalement et nationalement, au plan professionnel comme dans l’interpro, j’ai conservé une des motivations principales de mon engagement : la volonté d’être fidèle à la base sociale du socialisme et de la gauche qu’est le salariat, que ce soit les salariés en activité, en retraite, ou les salariés privés d’emplois (les trop nombreux chômeurs).

    Les salariés, qu’ils soient ouvriers, employés, techniciens, ingénieurs, cadres, les salariés ce sont tous ces hommes et toutes ces femmes qui produisent toutes les richesses, et n’en reçoivent pas la part qu’ils méritent. Lire la suite…


  5. TINA or not TINA ?

    Écrit le 16 juin 2014 par Éric Thouzeau

    Photo tirée d'un article de 20 minutes du 10/06/2009 - Éric Feferberg AFP/Archives

    Photo tirée d’un article de 20 minutes du 10/06/2009 – Éric Feferberg AFP/Archives

    Les camarades de « Maintenant la gauche » de la section socialiste de Rezé (44) ont pris l’initiative d’une réunion sur le thème « Y a-t-il une autre politique possible ? ». J’y interviendrai aux côtés de Marie-Noëlle Lienemann. Cette rencontre-débat aura lieu mercredi 18 juin, à 20h30, à Rezé (salle du Seil, allée de Provence). « There is no alternative » (TINA) disait Margaret Thatcher. Nous avons toujours prétendu le contraire !

    Lors de son discours du Bourget, François Hollande  affirmait : « Il n’y a jamais, je dis bien jamais, une seule politique possible, quelle que soit la gravité de la situation ». Pourtant depuis quelques mois, c’est tout le contraire que l’on entend du côté de l’exécutif. Il n’y aurait pas d’autre politique possible que de baisser le coût du travail et financer cette baisse par des coupes dans les dépenses publiques. Cette politique, qui plus est dans un contexte de stagnation économique, risque d’avoir un effet récessif important, et menace de fragiliser un peu plus notre modèle social. Lire la suite…