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Mot-clef : salariat

  1. Les raisons d’un soutien

    Écrit le 8 décembre 2014 par Éric Thouzeau

    sans-titreChristophe Clergeau, 1er vice-président du Conseil régional des Pays de la Loire, vient de tenir une conférence de presse pour annoncer sa candidature au vote des militants socialistes comme tête de liste pour les élections régionales de fin 2015. Christophe m’a demandé d’expliquer à cette occasion les raisons de mon soutien à sa candidature. Je reproduis ci-dessous mon intervention.

    Certains d’entre vous me connaissent, et savent qu’avant d’être élu conseiller régional, j’ai été engagé syndicalement pendant près de trente cinq ans de vie professionnelle. De ces responsabilités syndicales que j’ai exercées localement, régionalement et nationalement, au plan professionnel comme dans l’interpro, j’ai conservé une des motivations principales de mon engagement : la volonté d’être fidèle à la base sociale du socialisme et de la gauche qu’est le salariat, que ce soit les salariés en activité, en retraite, ou les salariés privés d’emplois (les trop nombreux chômeurs).

    Les salariés, qu’ils soient ouvriers, employés, techniciens, ingénieurs, cadres, les salariés ce sont tous ces hommes et toutes ces femmes qui produisent toutes les richesses, et n’en reçoivent pas la part qu’ils méritent. Lire la suite…


  2. L’austérité est une erreur

    Écrit le 22 avril 2014 par Éric Thouzeau

    ces-manif140404-source-ces_180_thumbAucune bonne leçon n’a décidément été tirée par le Président de la République de la défaite des municipales : après la nomination de Manuel Valls comme premier ministre, celui qui n’avait fait que 5 % aux primaires et qui représente à gauche ce qu’il y a de plus à droite, c’est maintenant l’annonce d’un plan d’austérité qui n’a rien à envier à celui de Fillon en 2011, et que le Parti Socialiste avait alors, à juste titre, combattu. (Voir le communiqué du PS de novembre 2011).

    Poursuite du gel du point d’indice des fonctionnaires (*), blocage des retraites et des prestations sociales, ou encore report de la revalorisation du RSA prévue dans le cadre du plan de lutte contre la pauvreté… Autant de mesures que la gauche a toujours combattues, autant de mesures qu’il nous faut aujourd’hui refuser !

    L’austérité prônée par Valls touche le cœur du salariat, tous ceux qui ne vivent que de leurs salaires directs ou de la part socialisée des salaires (salariés en activité, en retraite ou privés d’emploi). Cette austérité budgétaire va de nouveau ralentir sensiblement l’activité économique avec une diminution de la croissance, pourtant déjà bien faible (**). Les 30 milliards accordés au patronat, sans contreparties et sans distinguer les petites des grosses entreprises, ne serviront à pas grand-chose… Sinon à augmenter les dividendes des actionnaires ! En l’absence de demande, les entreprises n’ont guère de raison d’embaucher ni même d’investir. Lire la suite…