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novembre 2013

  1. Le Parti socialiste et l’impôt sur le revenu

    Écrit le 29 novembre 2013 par Éric Thouzeau

    jauresJe publie ci-dessous un extrait du discours de Jean Jaurès lors de sa venue à Limoges à l’occasion du congrès fédéral de la fédération socialiste de la Haute-Vienne, le 24 octobre 1913

    Oui, nous voterons tous énergiquement, passionnément pour instituer l’impôt général et progressif sur le revenu, sur le capitalisme et sur la plus-value avec déclaration contrôlée.

    Nous le voterons parce que, quelle que soit la répercussion possible, et il en est toujours, les impôts ainsi établis sur le grand revenu et le grand capital sont moins fatalement répartis et pèsent moins brutalement sur la masse que les impôts directs qui atteignent directement le consommateur ou le paysan sur sa terre et sur son sillon (…).

    Eh ! bien, nous voterons, l’impôt sur le revenu, mais il faut qu’il soit bien entendu que ce n’est pas ainsi que nous l’avions conçu, que ce n’est pas à cette fin que nous l’avions destiné.

    Nous voulions qu’avant tout, l’impôt progressif et global servît à dégrever les petits paysans, les petits patentés, de la charge trop lourde qui pèse sur leurs épaules et nous voulions que ces ressources largement réalisées servent aussi à doter vraiment et substantiellement les grandes œuvres de solidarité sociale, faisant de la simili-assurance contre la vieillesse une réelle assurance sociale contre l’invalidité, contre la maladie, contre le chômage, développant les entreprises de logements sains et à bon marché pour arracher les travailleurs à la misère des taudis.

    Voilà à quoi nous destinions le produit de ces grands impôts sur la fortune, sur le revenu et sur le capital. Par là, nous ne servions pas seulement la masse des salariés, des travailleurs, mais aussi la production nationale elle-même, car à mesure que la masse gagnera en bien-être, la force de consommation s’accroîtra et, par suite, le débouché intérieur le plus vaste, le plus profond et le plus sûr sera ouvert à la production elle-même.


  2. Inauguration d’une Halte Eco Tri

    Écrit le 28 novembre 2013 par Éric Thouzeau

    Halte Eco TriJ’ai représenté le Conseil régional à l’inauguration de la Halte Eco Tri (déchetterie-recyclerie) de la communauté de communes Sèvre, Maine et Goulaine à La Haye-Fouassière (44).

     La communauté de communes Sèvre, Maine et Goulaine rassemble 4 communes : Château-Thébaud, La Haye-Fouassière, Haute-Goulaine, et Saint-Fiacre-sur-Maine. Cette Communauté de communes disposait de deux déchetteries (La Haye-Fouassière et Haute-Goulaine). Elles étaient vétustes et inadaptées. Avec cette nouvelle déchetterie, il s’agissait d’augmenter la capacité actuelle de tri et de valorisation des déchets, mais aussi d’intégrer le concept d’une recyclerie. Une attention particulière devait également être portée à la sécurité des particuliers et des professionnels sur le site. Cela devait aussi se faire en recherchant la meilleure intégration paysagère et environnementale. Lire la suite…


  3. Bonnets rouges : non à la manipulation de l’histoire !

    Écrit le 25 novembre 2013 par Éric Thouzeau

    www.amazon.fr

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    Je reproduis ici un texte de trois historiens : Alain Croix (Nantes) (*), André Lespagnol (Rennes), Fañch Roudaut (Brest). Ce texte en appelle à la rigueur historique face à la possible manipulation de l’histoire. Cet exercice est utile même si, bien sûr, il ne répond pas précisément (mais ce n’est pas son objet) aux interrogations de tout le mouvement progressiste quant aux réponses à donner aujourd’hui à la crise d’un monde dominé par la finance, et à ses conséquences dramatiques, notamment en termes de suppressions d’emplois. Une chose est sure : l’union exploiteurs-exploités, les rassemblements « inter-classistes » n’ont jamais été favorables aux salariés. C’est en tous les cas l’une des convictions qui ont toujours  guidé  mes engagements syndicaux et politiques, mes convictions de militant socialiste. L’opposition Capital-Travail n’est-elle pas toujours d’actualité ? E.T

     Depuis un mois, on assiste à une manipulation de l’histoire de la Bretagne, à un degré rarement atteint.

    Nous avons des choix citoyens différents mais, historiens, nous pensons qu’on ne peut pas dire et écrire n’importe quoi, et en particulier en matière d’histoire : trop d’exemples tragiques nous l’ont rappelé, dans un passé parfois très récent, y compris en Europe. Dans le cas des Bonnets rouges, cet épisode de l’histoire bretonne, déformé, est utilisé à des fins bien précises et pour le moins douteuses. Lire la suite…


  4. La résidence de la réussite Wangari Maathaï

    Écrit le 22 novembre 2013 par Éric Thouzeau

    Résidece de la réussite Wangari MaathaïWangari-Maathai-1Dans le cadre du développement de l’offre de logements étudiants, une nouvelle résidence universitaire vient d’être livrée à Nantes. J’ai représenté la Conseil régional à son inauguration.

    La résidence Wangari Maathaï propose à des étudiants de 1ère année, inscrits dans un établissement de l’enseignement supérieur de l’agglomération nantaise et sélectionnés parmi les étudiants boursiers, un hébergement associé à un accompagnement éducatif et pédagogique. Ce dispositif s’inscrit dans la continuité des dispositifs d’égalité des chances tels que « Cordées de la réussite » ou « Internats d’excellence », existant en collège ou en lycée, et permettant à des jeunes boursiers de s’engager avec succès dans des cursus d’étude (Licence, CPGE, STS ou IUT). Située rue Launay Violette à Nantes, sur le campus universitaire principal de Nantes, la résidence accueillera, en priorité, des étudiants issus des territoires relevant de la « Politique de la Ville » ou de territoires ruraux isolés. Gérée par le CROUS, elle compte 54 T2 et 18 T1 à loyer modéré (300 € avant APL – toutes charges incluses – pour chaque co-locataire de T2). Lire la suite…


  5. Hommage au syndicaliste Georges Prampart

    Écrit le 21 novembre 2013 par Éric Thouzeau

    Georges Prampart en 1964 sur les marches de Talensac

    Georges Prampart en 1964 sur les marches de Talensac

    Je reproduis ci-dessous un court texte du Centre d’Histoire du Travail annonçant le décès de Georges Prampart. Il était, avec son homologue de la CFDT, Gilbert Declercq (1919-2004), l’une des figures du mouvement syndical qui a marqué le jeune militant syndical que j’ai été dans les années 70-80. Tous deux ont animé en Loire-Atlantique  des luttes « exemplaires » (notamment la grève des métallos de 1955). Tous deux, malgré leurs divergences et leur appartenance à des organisations différentes, ont toujours mis en avant la nécessité de l’unité d’action. Ils étaient également tous deux syndicalistes mais aussi militants politiques de gauche.

    J’ai rencontré Georges Prampart pour la première fois au printemps 1973 lors d’une « intersyndicale » au local de la fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE). J’y représentais les comités lycéens contre la loi Debré (CCLD) et Georges l’Union départementale CGT. Nos chemins se sont à nouveau croisés lors de l’appel « Pour l’union dans les luttes » (*) au début des années 80, initié localement notamment par son camarade Roger Rousselot. Ensuite ce fut, par exemple, pour l’animation dans le département de la campagne présidentielle de Pierre Juquin en 1988.

    Georges Prampart était toujours présent dans de nombreuses manifs. Nous conversions alors régulièrement, et aimions aborder tous les sujets de l’actualité sociale et politique. Jojo, nous ne pouvons que te dire merci, et sois sûr que nous sommes nombreux à vouloir continuer tes combats. Lire la suite…