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L’urgence du rassemblement

Écrit le 18 septembre 2019 par Éric Thouzeau

Retraites, immigration : Macron ne fait même plus semblant. Sa politique est de droite, totalement de droite. Et son discours écologique fait lui aussi de moins en moins illusion, tant il refuse toute réelle remise en cause du lobbying des multinationales. En nous rassemblant, on peut lui faire « mordre la poussière ».

Macron fait semblant, sur la nouvelle contre-réforme des retraites, de rouvrir les discussions…mais sans renoncer à l’essentiel : mettre à bas tout le système actuel, fruit de nombreuses luttes, au profit d’un système par points.

Baisse des retraites programmée

L’objectif inavoué est de figer les dépenses de retraites à leur niveau actuel (14 % du PIB)…alors que le nombre de retraités augmente. C’est la poursuite de la baisse des retraites qui est programmé. Ainsi, calculer le montant d’une pension sur toute une carrière et non sur les meilleures années conduit inévitablement à un calcul moins avantageux. Et dans un régime de retraite par points, on ne peut pas savoir à l’avance quel sera le montant de sa retraite, la valeur du point pouvant évoluer (à la baisse) suivant la situation économique. Il n’y a vraiment rien de bon dans le Macron ! La mobilisation ne fait que commencer, les salariés de la RATP nous ont montré la voie. C’est un tous ensemble qu’il faut préparer. Nous serons dans la rue le 24 septembre.

Migration : Macron le nouveau Sarkozy 

Macron décide de remettre la question de l’immigration au centre de son discours en des termes très voisins de son nouvel ami Sarkozy. L’objectif est clair pour le Président des riches : gagner des voix dans l’électorat populaire avec un discours proche de celui de Marine Le Pen  sur le thème : « les Français ne se sentent plus chez eux comme avant ». Au même moment, Ursula von der Layen, la nouvelle présidente de la commission européenne nomme un poste de commissaire liant « migration » et « protection du mode de vie européen ». Tout cela est nauséabond. Et fait le jeu de l’extrême droite.

Changer le système pas le climat

Pour Bruno Lemaire, « le capitalisme du 20ème siècle n’est plus viable ». Il n’est pas le seul dirigeant de droite aujourd’hui à s’inquiéter pour la survie du capitalisme qui  est de plus en plus  contesté car responsable d’un accroissement des inégalités sociales et si peu soucieux de l’environnement. Déclarations, colloques se succèdent pour un capitalisme « responsable socialement et plus vert ». Ce n’est le plus souvent que green-washing et social washing de la part de multinationales qui défendent leurs intérêts par de  vastes opérations de communication mais bien peu d’actions réelles. A l’heure où les experts scientifiques du climat font des prévisions très alarmantes, si l’on veut vraiment limiter la hausse des températures à 1,5°C par rapport au début de l’ère industrielle, il faut bien une rupture avec le système économique dominant, basé sur la course au profit maximum. C’est le rôle historique de la gauche que de réaliser cette transformation qui ne se fera pas sans mobilisation sociale. Assurons le succès des grèves et des marches pour le climat des 20, 21 !

Faisons des derniers mois de 2019, des mois de mobilisations sociales, écologiques pour faire valoir nos revendications et isoler Macron comme il l’a été fin 2018 avec le mouvement des Gilets jaunes. L’heure est aux convergences, aux mobilisations, au rassemblement.


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