Je reproduis ici un communiqué de presse d’A gauche pour gagner 44 (la motion B du PS44).
Notre pays est confronté depuis plusieurs mois à une crise sociale de grande ampleur provoquée par le débat autour de la réforme du code du travail. Les sondages d’opinion qui se succèdent le confirment :Nos concitoyens ne se reconnaissent pas dans ce texte. Dans son contenu ils n’y voient pas les avancées en terme de progrès social. Au contraire ils s’inquiètent des déséquilibres majeurs qu’il entraînera dans les relations entre les salariés et leurs employeurs au détriment de ces premiers.
Il était de la responsabilité du gouvernement de rechercher les voies de l’apaisement. Nous pensions avec des millions de citoyens-ennes que celles-ci -ci passaient par le retrait du texte de loi et l’ouverture d’un réel dialogue avec toutes les organisations syndicales, dialogue dont on n’aurait jamais dû se départir. Le Président de la république ne s’y était il pas engagé devant tout le Pays lors de sa campagne en 2012 : « Tout texte de loi concernant les partenaires sociaux devra être précédé d’une concertation avec eux. Je ferai modifier la Constitution pour qu’elle reconnaisse et garantisse cette nouvelle forme de démocratie sociale. »
Lors du congrès du PS à Poitiers en 2015 le Premier Ministre, Manuel Valls avait co-signé ave le Premier Secrétaire Jean-Christophe Cambadélis une motion devenue majoritaire qui affirmait avec sagesse et raison le respect de la hiérarchie des normes , pulvérisée par l’article 2 du projet de loi : « La démocratie sociale que nous devons construire doit s’appuyer sur un syndicalisme fort et respecté, constructif sur l’innovation, intransigeant sur les régressions sociales. Et puis, il faut rétablir la hiérarchie des normes : la loi est plus forte que l’accord collectif et lui-même s’impose au contrat de travail».
C’est à partir de cette exigence que le gouvernement aurait du dialoguer avec sa propre majorité parlementaire. Il lui a tourné le dos en faisant le choix insensé de passer en force. En recourant par deux fois à la mesure antidémocratique de l’article 49.3 de la Constitution, il empêche la représentation nationale de s’exprimer par un vote.
En n’écoutant même pas les 130 parlementaires socialistes favorables au maintien de la majoration des heures supplémentaires à 25% (au lieu de 10%), il se retrouve une fois de plus minoritaire dans sa propre majorité.
Il prend une responsabilité écrasante dans la division des forces de gauche. Il enfle le désarroi, et la colère des électeurs qui estiment que les principaux engagements pris en 2012 ne sont pas tenus.
Nous ne nous résignons pas pour autant. Nous en appelons à une vraie primaire à Gauche ouverte et loyale. Elle constitue la condition impérative pour désigner un candidat ou une candidate de rassemblement de toute la gauche et de l’écologie aux Présidentielles de 2017 sur un programme de progrès social et non de régression.
Devant le manque d’écoute de ce gouvernement « dit » Socialiste,j’appelle la vrais et unique gauche ….FRONT DEGAUCHE…LES fRONDEURS …. LES ECOLOGISTES….LE PCF…..les Radicaux de Gauche….à se retrouver autour d’une table et de préparer 2017 sans ceux qui nous gouvernent ……,ils tous déçus les force vives de notre pays.Donc faisons en sorte d’organiser une vrais Primaire avec la vrais gauche.