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Gauche contre droite : c’est la promesse de la victoire !

Écrit le 8 février 2012 par Éric Thouzeau

Vivement Mai !

En paraphrasant Victor Hugo, on peut dire que « l’espoir changea de camp » à la suite du meeting de François Hollande au Bourget. En dénonçant le monde de la finance, en se situant dans le cadre de l’opposition gauche/droite, François Hollande a su lever l’espoir parmi le peuple de gauche. La victoire est enfin possible !

La droite semble mal en point. Méfions-nous ! Le président sortant va mener une campagne au bazooka. De sa part, tous les coups seront permis. Les propos nauséabonds de Claude Guéant sont un avant-goût de ce qui nous attend. Après l’annonce de la hausse de la TVA, il y aura d’autres mauvais coups. Le Medef a applaudi à l’idée de « contrats de compétitivité » négociés entreprise par entreprise. Sarkozy entend rassembler son camp. À nous, la gauche, de rassembler le nôtre !

La crise européenne

La situation européenne s’aggrave, la crise est loin d’être finie comme le laisse entendre Sarkozy. La Grèce est plus que jamais étranglée, ce qu’acceptent de moins en moins les salariés grecs. Les Roumains, quant à eux, ont chassé le gouvernement de leur pays refusant une austérité des plus féroces.

Quant au nouveau traité européen, que Sarkozy et Merkel déclarent définitif,  François Hollande s’engage à le renégocier. Le vote des 22 avril et 6 mai aura valeur de référendum sur ce « pacte budgétaire européen », nouveau carcan imposé aux peuples d’Europe.

Main basse sur les salaires1

Dans tous les pays européens où elle sévit, la troïka « FMI, BCE, UE » exige la baisse des salaires ! Sarkozy a lui aussi entonné ce refrain à propos du coût du travail qu’il faudrait baisser en France. C’est pourtant la politique de bas salaires qui alimente le marasme de la zone euro. Pour tous les libéraux, la crise est due aux salaires trop élevés. Pour nous, gauche socialiste, c’est au contraire  la part insuffisante accordée aux salaires qui est en cause. La distribution des richesses entre travail (salaires) et capital (profits) s’est faite au détriment du travail, ce qui a permis une financiarisation de l’économie, la spéculation… et une crise plus grave qu’en 1929 !

Une campagne frontale

Bayrou apparaît clairement comme ancré à droite. Marine le Pen, quant à elle,  n’a en rien renié l’extrême-droite et Sarkozy lui permettra  d’être candidate s’il estime que cela le favorisera ou non (en 2007, c’est la droite qui a permis à JM Le Pen d’atteindre 507 parrainages). Sarkozy agite tous les marqueurs de la droite. En face, la campagne engagée par François Hollande pose la question d’une autre répartition des richesses en mettant en avant la nécessaire contribution des plus riches et des grandes entreprises. Il n’y a pas à hésiter ! Menons autour de François Hollande une campagne active qui donne confiance, qui entraîne « les nôtres » : les salariés -avec ou sans emploi- et les jeunes ! Pour chasser la droite, et rendre à nouveau possibles de nouvelles luttes et conquêtes sociales !

1 Titre du dossier du Monde Diplomatique de février 2012

 


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