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Mot-clef : gauche

  1. Tirer les leçons d’une défaite

    Écrit le 7 avril 2014 par Éric Thouzeau

    Drapeau PS 2La défaite de la gauche aux municipales a ramené le PS, au plan national, plus de trente ans en arrière en termes d’implantation dans les municipalités. La réponse de la direction du Parti Socialiste après cette sanction infligée par les électeurs de gauche à François Hollande ? Un Conseil National convoqué un mardi, à 17h, à Paris ! Un Conseil National qui durera au mieux trois heures… Les provinciaux qui travaillent, et qui auront malgré tout réussi à dégager du temps pour s’y rendre, apprécieront une fois de plus. Le CN du PS ne sert plus à grand-chose depuis longtemps. Cela s’est encore aggravé après la victoire de 2012. Les dirigeants de la motion majoritaire (Motion 1) ont « fermé » le Parti pour cause de gouvernement. Le rôle du Parti est aujourd’hui réduit à expliquer la politique gouvernementale mise en œuvre. Cela ne peut plus durer !

    Il y a quelques semaines, avant les élections municipales, 40 % des membres du Bureau National du Parti avaient lancé un appel pour affirmer qu’ « il n’y a pas qu’une seule politique possible ». Aujourd’hui, ce sont près de 90 députés socialistes (soit un tiers du groupe socialiste à l’Assemblée, et parmi eux, heureusement, un député de Loire-Atlantique, Yves Daniel) qui réclament un contrat de majorité. Pendant les 10 ans où il a été dans l’opposition (2002-2012), le Parti Socialiste a largement débattu de la nécessité de renforcer le rôle du Parlement. Nous avons été nombreux à réclamer une 6ème République. Depuis la victoire de 2012, la gauche s’est à nouveau coulée dans les institutions anti-démocratiques de la 5ème République, réduisant les députés à jouer un rôle mineur. Les députés de gauche ont eu beau alerter l’exécutif sur la colère qui montait dans l’électorat de gauche, la seule réponse qu’on leur apportait était : « vous devez mieux expliquer le sens de la politique menée » ! Comme si le problème n’était pas la politique menée, mais un manque de pédagogie pour l’expliquer !  Lire la suite…


  2. Retraite : la bourse ou la vie ?

    Écrit le 13 juillet 2013 par Éric Thouzeau

    9395_retraite3_650x370Je reproduis ici une tribune parue dans Libération le 10 juillet. Elle expose bien la façon dont, selon moi, la gauche se devrait d’aborder la question des retraites. Ce n’est pas un hasard si sur ces bases, la tribune a pu être signée par des responsables nationaux de différentes formations de la gauche. Un exemple à suivre !

    Quelles sont les conquêtes de la gauche ? Les congés payés, l’extension de la Sécurité sociale, la retraite à 60 ans, des droits dans l’entreprise, la peine de mort abolie, le souci des générations futures, plus d’égalité entre hommes et femmes, le mariage pour tous, la réduction du temps de travail, des augmentations du Smic et du pouvoir d’achat, un Etat qui refuse la logique des marchés étendue à la société et au vivant, qui développe les services publics et considère la protection de la planète comme une priorité… Lire la suite…


  3. J’attends un sursaut du PS

    Écrit le 6 avril 2013 par Éric Thouzeau

    ouest-franceJe reproduis ici l’interview que j’ai donnée  à Ouest-France et parue le 6 avril.

    Après l’affaire Cahuzac, le représentant de l’aile gauche (1) demande au PS de réagir en s’appuyant sur les militants. Deux questions à Éric Thouzeau, conseiller régional, représentant du courant « Maintenant la gauche ».

    De quoi l’affaire Cahuzac est-elle le symptôme ?

    Elle amène deux types de questions. Comment le PS sélectionne-t-il ses responsables et dirigeants ? Il y a pour le moins une faille. Ensuite, il faut s’interroger sur les orientations mises en œuvre depuis bientôt un an. Les militants sont révoltés car le même qui fraudait leur demandait aussi de se serrer la ceinture. L’affaire Cahuzac rend intolérable la politique d’orthodoxie budgétaire qui alimente la récession, laquelle empêche la réduction des déficits publics.

    La priorité c’est la relance et la lutte contre la fraude fiscale. 50 milliards échappent chaque année aux caisses de l’État.

    Que faire ?

    Le PS se doit de réagir. Il doit faire en sorte que salariés, syndicalistes, responsables associatifs soient plus nombreux à accéder à des responsabilités. Il y a parfois trop de décalage entre les dirigeants socialistes et la réalité sociale du pays. Dans les semaines qui viennent, il va falloir organiser des réunions, donner la parole aux militants, avancer rapidement sur le cumul des mandats, oser affronter Mme Merkel, poser la question des 20 milliards accordés aux entreprises sans contrepartie ni contrôle. C’est du parti que doit  venir le sursaut. Le PS est riche de milliers de militants sincères, aujourd’hui atterrés, écœurés. Je sens poindre leur révolte, avec cependant une conscience forte que si notre gouvernement échoue, c’est l’ensemble de la gauche qui échouera. Nous avons une obligation collective de réussite.

    Recueilli par Marc LE DUC.

    (1) Réunion publique « Austérité : stop ou encore ? » mercredi 10 avril à Nantes, avec Emmanuel Maurel, membre du bureau national du PS, 20 h, salle Jules-Vallès de la médiathèque.


  4. Les droits des femmes passent par la gauche

    Écrit le 25 avril 2012 par Éric Thouzeau

    Je reproduis ici un appel lancé par 150 femmes et hommes féministes. Je viens de le signer et j’invite bien évidemment les lecteurs de cet article à le signer.

    Nous sommes féministes. Le 6 mai prochain, nous voterons pour la gauche rassemblée, nous voterons pour François Hollande.

    Nous voterons pour la gauche car elle est notre famille politique. Son histoire, son moteur, son identité, c’est de placer l’intérêt général avant les intérêts privés, la raison au-dessus des croyances ou des préjugés, c’est de faire reculer les oppressions et de construire une société où les dominations de toutes sortes n’auront plus leur place. La gauche est une alliée intrinsèque de la lutte des femmes pour leur libération parce qu’elle a pour but l’émancipation de chaque individu. Lire la suite…


  5. Gauche contre droite : c’est la promesse de la victoire !

    Écrit le 8 février 2012 par Éric Thouzeau

    Vivement Mai !

    En paraphrasant Victor Hugo, on peut dire que « l’espoir changea de camp » à la suite du meeting de François Hollande au Bourget. En dénonçant le monde de la finance, en se situant dans le cadre de l’opposition gauche/droite, François Hollande a su lever l’espoir parmi le peuple de gauche. La victoire est enfin possible !

    La droite semble mal en point. Méfions-nous ! Le président sortant va mener une campagne au bazooka. De sa part, tous les coups seront permis. Les propos nauséabonds de Claude Guéant sont un avant-goût de ce qui nous attend. Après l’annonce de la hausse de la TVA, il y aura d’autres mauvais coups. Le Medef a applaudi à l’idée de « contrats de compétitivité » négociés entreprise par entreprise. Sarkozy entend rassembler son camp. À nous, la gauche, de rassembler le nôtre ! Lire la suite…