Nantes rend hommage aux « 50 otages » fusillées en octobre 1941 par les nazis suite à l’attentat perpétré par un commando de jeunes communistes qui ont abattu le commandant des troupes d’occupation de la ville.
Cours des 50 otages à Nantes, on peut actuellement voir le portrait de chaque fusillé (en fait au nombre de 48 : 27 à Chateaubriand, 16 à Nantes et 5 au Mont Valérien).
Le plus connu est bien sûr le jeune militant communiste Guy Môcquet. On peut aussi parler du métallo Jean-Pierre Timbaud, syndicaliste CGT et militant communiste. Il y a aussi Pierre Gueguen l’ancien maire de Concarneau, exclu du PCF pour avoir condamné le pacte germano-soviétique, et son ami l’instituteur Marc Bourhis, militant trotskyste. On peut aussi citer l’avocat Alexandre Fourny, militant SFIO.
Il faudrait bien sûr tous les citer (5O Otages : hommage aux victimes du nazisme ). L’important est de rappeler que les nazis ne faisaient pas beaucoup de différence entre toutes celles et tous ceux qui refusèrent l’occupation et l’oppression nazie.