Comme il se doit, c’est à mes camarades de section (PS Nantes-Est) que j’ai annoncé en premier la décision de présenter ma candidature pour la désignation du candidat socialiste aux législatives sur la deuxième circonscription de Loire-Atlantique. Je reproduis ci-dessous les quelques mots que j’ai prononcé pour cette annonce lors de la dernière réunion de section. J’aurai l’occasion de développer plus longuement les raisons de cette décision dans les semaines qui viennent.
J’ai décidé de solliciter votre soutien lors du vote de désignation qui aura lieu le 8 décembre pour devenir votre candidat aux élections législatives de juin 2017.
La situation n’est pas facile pour la gauche en général, pour notre parti en particulier. La droite et l’extrême droite comptent bien profiter des déceptions engendrées par ce quinquennat. C’est dans de tels moments qu’il importe de ne rien céder de ses convictions d’homme et de femme de gauche. J’ai toujours combattu l’idée qu’il y aurait deux gauches, bon moyen pour cacher des renoncements. Il n’y a pour moi qu’une gauche : celle qui se bat en faveur du progrès social et lutte contre les inégalités. J’ai toujours refusé ce qui divise la gauche, et je recherche inlassablement ce qui l’unit.
La seule chose qui m’anime c’est la certitude qu’un monde meilleur est possible, une société où ceux qui produisent les richesses par leur travail en touchent la part qu’ils méritent, et où chacun trouve sa place notamment par l’emploi, en particulier les plus jeunes ou les seniors qui sont les principales victimes du chômage. Il s’agit aussi de lier aujourd’hui socialisme et écologie. Mes convictions politiques se sont forgées au cours de 35 ans d’activité professionnelle et de militantisme syndical tant professionnel qu’interprofessionnel.
S’appuyer sur une insertion territoriale sera utile. Je pense l’avoir acquise grâce à ma participation aux activités de ma section depuis 22 ans que je suis militant du Parti socialiste, et à la menée de campagnes électorales actives sur le terrain.
Mais un député, ce n’est pas un super élu local. C’est un militant qui se consacre entièrement à son mandat national, qui consiste essentiellement à élaborer les lois et à contrôler l’activité du gouvernement. Conseiller régional depuis 2009, j’abandonnerai ce mandat si j’étais élu.
Tu peux compter sur mon soutien, même si je suis régulièrement absente de toute rencontre. Je voterai le 8 décembre prochain.
Mes amitiés.
Hélène