Dans le cadre de son opération intitulée « Main Verte et Eau Bleue, quand nos gestes au jardin préservent notre ressource en eau », l’Association Hirondelle a organisé une conférence de presse afin de valoriser les actions de sensibilisation qu’elle a engagées. J’y représentais le Conseil régional, car la Région soutient cette opération, au titre de l’édition 2011 de son appel à projets en faveur de l’éducation à l’environnement. Il s’agit d’une initiative qui vise à accompagner les jardiniers amateurs dans l’apprentissage de méthodes respectueuses de la santé et de l’environnement.
Durant la période 2012-2013, l’association Hirondelle propose de mettre en place diverses actions : des ateliers sur le jardinage naturel et des visites de jardins exemplaires. Des interventions dans les clubs nature enfants, sur la thématique du jardinage, sont prévus ainsi que l’ organisation d’actions pour la « Semaine sans pesticide » et pour l’évènement « Octobre 2012, un mois pour la Nature ». Par ailleurs, l’association dispose d’un jardin naturel dans le centre ville de Pornic depuis pluseurs années. Il est ouvert tous les jeudis matins pour le grand public. Labellisé refuge LPO, ce jardin est géré par plusieurs bénévoles de l’association. Il permet notamment de montrer comment on peut jardiner sans pesticides.
Biodiversité et qualité de l’eau
Couramment utilisés dans nos jardins, les produits phytosanitaires n’en demeurent pas moins dangereux pour l’environnement et la santé des personnes qui appliquent ces traitements. Les millions de jardiniers amateurs constituent donc une cible privilégiée pour préserver durablement la biodiversité et la qualité de l’eau.
La gestion écologique des jardins implique néanmoins une modification profonde des pratiques quotidiennes :
- Diminution de l’utilisation de traitements chimiques pour les soins aux végétaux ;
- Mise en place de méthodes alternatives comme la lutte biologique et la lutte intégrée ;
- Limitation des consommations d’eau, maintien et développement de la biodiversité.
Environnement : une politique régionale
Les Pays de la Loire mettent en oeuvre une politique de protection de l’environnement qui porte sur 6 thèmes : la préservation des espaces naturels, la maîtrise de l’énergie et le développement des énergies renouvelables, l’élimination des déchets dangereux, la qualité de l’air, l’éducation à l’environnement et au développement durable.
Dans le cadre de ses politiques en faveur de la préservation de la biodiversité et de la ressource en eau, la Région soutient ainsi diverses initiatives similaires en Loire-Atlantique et ailleurs, parmi lesquelles :
- « 100 jardins au naturel » portée par Ecopôle qui vise, à travers des démarches participatives, à améliorer les connaissances des milieux et des espèces remarquables situées dans les espaces privés de l’agglomération nantaise.
- « Inventaires et biodiversité dans les jardins des Pays de la Loire 2011-2013 » mise en œuvre par l’Association Régionale des Parcs, Jardins et Paysages des Pays de la Loire qui permet l’accompagnement de huit jardins volontaires dans la mise en place de pratiques de gestion adaptées.
- « Graines de jardiniers, graine de nature » développée par le CPIE Loire-Océane qui a débouché sur la création d’un outil pédagogique sur le jardin et sa biodiversité, à destination des enfants de 3 à 11 ans.
- Mise en place de « charte de jardinerie » sur les bassins versants de l’Oudon, du Layon ou de l’Aubance avec pour objectifs de diminuer la vente de phytosanitaires à destination des particuliers en collaboration avec les jardineries : formation des vendeurs aux techniques de désherbage alternatif, engagement de la jardinerie à limiter la vente des pesticides, mise à disposition de supports de communication et de sensibilisation dans le magasin,…
- Aide régionale à destination des collectivités pour réaliser des plans de désherbage communaux et acquérir du matériel de désherbage alternatif dans le cadre des Contrats Régionaux de Bassins Versants (CRBV).
Ces différentes initiatives pourront essaimer sur d’autres territoires dans le cadre des contrats nature et des contrats régionaux de bassin versant, dispositifs régionaux visant à promouvoir des techniques de gestion adaptées des espaces verts et espaces naturels, pour préserver les milieux naturels et les continuités écologiques.
Notre volonté est d’accompagner des changements de comportements individuels (mieux gérer son propre jardin de manière à préserver la ressource en quantité comme en qualité) mais aussi le fait, par ce biais, de faire des usagers des citoyens « éclairés » sur la problématique de l’eau. La connaissance de l’environnement ne doit pas être une affaire d’experts mais l’affaire de tous. En fondant son approche des usagers sur des pratiques individuelles comme le jardinage, l’éducation à l’environnement vise à généraliser la réflexion sur le développement durable pour influencer les pratiques collectives.
Le monde agricole, celui de la distribution, les industriels, les collectivités locales, les particuliers : c’est bien à des changements de pratiques de tous qu’il nous faut travailler. Le rôle des pouvoirs publics est de les favoriser. Le Conseil régional s’y emploie activement.
Attentif à votre action, j’espère de la régulation dans ce monde ultra-libéral qui n’ a de cesse de déréguler pour toujours plus de profit. Habitant à nantes j’ai été exposé à un pesticide ACTARA utilisé par les paysagistes qui font l’entretient de mon immeuble, j’ai été gravement malade pendant 3 semaines, les employés ne portaient pas les protections réglmentaires et l’entreprise n’ a pas respecté les consignes basiques d’information des habitants, de plus ce pesticide néo-nicotinoide ne devrait pas être employé dans ce cadre là. Malgré les nombreuses restrictions de l’usage des pesticides, nous nous retrouvons exposés à un grand nombre de ces produits, c’est intolérable et cela devrait cessé immédiatement. Nous électeurs attendons une prise en compte rapide et efficace de ce problème, par l’interdiction à la vente de ces pesticides aux particuliers et leur interdiction d’usage dans les villes dèja soumises à nombres de polluants. Ces mêmes pesticides sont incriminés dans la disparition massive des abeilles en milieu rural et cause la faillite des apiculteurs, c’est une hécatombe qui va faire chuter les rendements agricoles, dèja soumis aux aléas du réchauffement climatique. L’urgence serai des zones rurales complètement sans pesticides.Ces décisions sont purement politiques et doivent s’accompagner d’une réforme des organismes de sécurité et d’autorisation de mise sur le marché qui sont laxistes et corrompus.
Merci de prendre en compte ces éléments.