Plusieurs milliers de citoyens de gauche, désireux de battre la droite et l’extrême-droite, s’engagent pour l’union de la gauche en demandant la démission d’Emmanuel Macron. Depuis le lancement, il y a quelques jours, de la pétition Macron démission, Macron en a rajouté : « Le libéralisme est une valeur de gauche ». Hier, il a pris la défense du diesel dont chacun sait pertinemment la nocivité en termes d’émission de particules fines cancérigènes. Il est vrai que Macron restera comme le ministre qui a remis sur les routes des milliers d’autocars. Jacques Auxiette, président du Conseil régional des Pays de la Loire, qualifie à juste titre la loi Macron de « libéralisme brutal » concernant « les cars low-cost qui concurrencent directement les trains régionaux, avec l’aide indirecte de fonds publics » (le blog de Jacques Auxiette).
Macron se comporte comme le porte-parole du Medef au sein du gouvernement. Pas étonnant que ce soit le ministre chouchou des électeurs de droite. Il doit partir ! Ce serait un signe fort en direction de toutes les forces de gauche et du mouvement syndical. Bien mieux qu’un référendum ! Se battre pour l’union de la gauche et des écologistes, oui ! Mais en montrant qu’on reconnaît que la politique gouvernementale fondée sur la baisse des impôts et des cotisations en faveur des entreprises ne marche pas. Ces baisses sont payées par les collectivités et les ménages asséchant un peu plus le carnet de commandes des entreprises. Exiger le départ de Macron, c’est exiger une autre politique économique que celle menée actuellement. E.T.
Trop c’est trop, ras-le-bol !
De déclarations en déclarations, Emmanuel Macron est devenu un obstacle criant à la défense élémentaire d’une politique de gauche.
Il s’en est pris en quelques semaines aux 35 h de tous les salariés, a permis la multiplication des CDD pour les jeunes, et le voilà qui propose de mettre fin aux statuts des salariés du privé comme du public.
Il trace, en fait, la voie d’une « société sans statut » : alignement vers le bas pour tous, flexibilité généralisée. Faut-il énumérer, outre les 308 articles de sa loi de déréglementation libérale tout azimut, les plus notables de ses provocations contre la gauche :
- appelant les « jeunes à avoir envie de devenir milliardaires »
- expliquant que « son job n’est pas de défendre les emplois existants »
- affirmant que « les Britanniques ont la chance d’avoir eu Margaret Thatcher »
- « le chômage de masse en France c’est parce que les travailleurs sont trop protégés » dit-il en Allemagne en vantant les lois Schröder-Hartz
- « la France est en manque d’un roi », écrit-il en philosophant dans la revue des « Deux Mondes »
- il qualifie ceux qui s’opposent à sa loi au sein du PS de « foyer infectieux »
- ses sorties contre le CDI, contre le droit protecteur des licenciements…
- enfin sa dernière sortie brutale contre le statut de la Fonction publique.
Stop,Stop,Stop ! Des ministres ont été écartés pour bien moins que cela ! Ce n’est pas supportable d’avoir des mises au point modérées, ou pire, des « je le soutiendrai jusqu’au bout ».
Si l’on veut sauver la gauche du désastre, il faut la sauver de Macron.
Si l’on veut l’unité de la gauche, ça ne peut être que sans Macron.
Nous appelons à ce qu’il parte, qu’il soit démissionné ou qu’il démissionne. Ce serait LE signal positif, indispensable, pour « changer de cap », revenir à des positions saines et unitaires pour toute la gauche
Pour l’union sans Macron !
Pour signer cette pétition : www.macron-demission.fr
RT @ericthouzeau: Pourquoi Macron doit-il partir ? http://t.co/dwkQ6QMIa3
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