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Mot-clef : Loi El Khomri

  1. Nous refuserons une loi Travail bis par ordonnance !

    Écrit le 5 juin 2017 par Éric Thouzeau

    Je reproduis ci-dessous une déclaration que j’ai signée avec des personnalités, des élu-es et des responsables nationaux de diverses forces de gauche et écologistes. Politis vient de publier cet appel. L’article publié aujourd’hui par Le parisien dévoilant un avant-projet gouvernemental confirme nos craintes.

    Emmanuel Macron, à peine élu, se propose d’aller beaucoup plus loin que la loi EL Kohmri dans la liquidation du Code du travail.

    Après l’utilisation du 49-3 par le gouvernement de Valls-Hollande, son projet est de passer en force, sans aucun débat au parlement, par voie d’ordonnances.  Lui qui clamait refuser le 49-3 sur sa propre loi de 2015, il fait pire en voulant « réformer au pas de charge » et empêcher tout débat.

    Ce n’est pas acceptable et nous ferons tout pour l’en empêcher. Lire la suite…


  2. Une mauvaise loi, ça se retire !

    Écrit le 2 juin 2016 par Éric Thouzeau

    CfipD43WwAAC_DFSur la loi El Khomri, le gouvernement est totalement minoritaire. Dans le pays (toutes les enquêtes d’opinion le confirment) et  au Parlement (utilisation du 49-3). Mais également dans le mouvement syndical.Le problème de cette loi, ce n’est pas un, deux ou trois articles mais bien son objectif inavoué : sa volonté de baisser les protections des salariés.

    L’opposition de la CGT, de FO et de Solidaires est connue. Celle de la CFE-CGC est maintenant affichée. Et tout le monde connaît les fortes réserves de l’UNSA sur l’inversion de la hiérarchie des normes. Certaines de ses fédérations vont jusqu’à demander le retrait de la loi comme la fédération des transports de l’UNSA (1). Alors, oui il est temps d’ouvrir enfin de vraies négociations ! Il faut que le gouvernement s’engage à ne pas utiliser le 49-3. Et le plus sage serait de retirer le projet de loi, suspendre les débats parlementaires et discuter enfin avec les organisations syndicales. Un simple coup de fil du premier ministre après plus de trois mois de conflit ne suffit pas. Pour certains observateurs, la discussion ne devrait porter que sur l’article 2 ( l’accord d’entreprise pouvant être moins favorable aux salariés que l’accord de branche). D’autres ajoutent, les articles sur les licenciements comme le 13 (2) et le 30. Trois ou quatre articles modifiés et la loi deviendrait une loi de gauche ? Rien n’est moins sûr. Prenons deux exemples : l’article 27bis, et l’article 52. Lire la suite…


  3. Refuser le nihilisme, reconstruire l’espoir à gauche

    Écrit le 6 avril 2016 par Éric Thouzeau

    FédéPS44Le 31 mars, je reprenais sur facebook la réaction d’un de mes camarades socialiste et syndicaliste de Rouen après le jet de peinture sur les locaux du PS 76 (tout comme contre le local du PS44 ce jour là) : « Est ce que quelqu’un peut m’expliquer à quoi ça sert ces pots de peinture sur les locaux du PS ? Il y a des socialistes, nombreux, contre la loi El Khomri. Des locaux socialistes, ça sert aussi à se réunir, débattre de cette loi, réfléchir sur la façon de s’y opposer. Alors ces opérations menées par des minorités doivent être dénoncées. Elles divisent la gauche. Sont peut être faites pour ça ?! Et les minorités en question ne sont pas celles qui veulent un droit du travail protecteur pour les salariés. Assez de ces provocations ! Unité à gauche ! ».

    Hier un cran a été franchi à Nantes par des individus munis d’une meuleuse pour découper le volet roulant  et casser les vitres du PS44. Des actes imbéciles de la part de  quelques groupes nihilistes issus de la décomposition de la société qui doivent ignorer que  les partis politiques, les syndicats, les associations sont des éléments fondamentaux d’une vie démocratique. S’y attaquer c’est porter atteinte à la liberté d’expression tout simplement. Sans parler du risque pour les personnes, et là je pense aux salariés de la fédération, envers lesquels je tiens à exprimer toute ma sympathie. Lire la suite…


  4. En colère !

    Écrit le 22 février 2016 par Éric Thouzeau

    CbrKloqWIAYd3FOJe ne décolère pas. Déchéance de nationalité, projet de loi El Khomri me mettent en colère. Et je ne suis pas le seul. Une grande majorité d’électeurs de gauche, salariés, en activité, en retraite ou en recherche d’emploi ne se sentent plus représentés par ce gouvernement. Ils sont eux-aussi en colère. Que la droite au plan régional (comme au niveau national si elle revenait au pouvoir en 2017) mène une politique de droite, cela peut mettre en colère, mais c’est logique. Qu’un gouvernement issu de la gauche ne mène pas une politique de gauche, ça ce ne l’est pas ! D’où une colère qui monte !

    Je ne décolère pas. Il y a d’abord ce débat incroyable pour la gauche sur la déchéance de nationalité. Alors que le parlement suédois rejetait cette mesure proposée et votée par la seule extrême-droite, les députés français l’adoptaient. Heureusement près de la moitié des députés socialistes ne l’ont pas voté. La réforme constitutionnelle est, je m’en réjouis, pas encore sûre d’aller jusqu’au bout. Le sénateur-président Retailleau, fidèle soutien de Fillon, va se faire fort de faire voter aux sénateurs un texte différent de celui de l’Assemblée nationale. Et on risque de repartir pour un nouveau débat à l’Assemblée avant l’hypothétique réunion du Congrès. Ne serait-il pas temps d’arrêter là ce débat qui déshonore la gauche française ! Lire la suite…