Alors qu’il est de bon ton de disserter sur le désintérêt vis-à-vis de la « chose publique » (la « res publica »), plus de 926 000 de nos concitoyens sont pourtant candidats aux élections municipales du 23 mars. Ces élections ont un fort enjeu local. Il serait pourtant faux d’occulter la dimension nationale d’une telle consultation.
La commune est, pour beaucoup, un échelon facile à appréhender et qui est lié à la vie quotidienne. Malgré cela, un taux d’abstention important est à craindre. Dans les grandes villes, même la municipalité n’apparaît pas nécessairement comme une structure de proximité, et, dans une période de difficultés pour de nombreux salariés (chômage, salaires insuffisants, coûts des logements élevés…), aller voter n’est pas toujours évident. A cela s’ajoute, évidemment, la déception entraînée par la politique menée par la gauche au gouvernement. « Le changement, c’est maintenant » disait François Hollande. Reconnaissons que « maintenant » semble repoussé à une date indéterminée pour le salariat ! Lire la suite…