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Mot-clef : retraite

  1. La guerre sociale menée par Macron

    Écrit le 19 juin 2019 par Éric Thouzeau

    Assurance-chômage, retraite : Macron poursuit sans relâche son offensive contre les droits des salariés, une véritable guerre sociale. Macron profite des divisions à gauche  pour imposer le néo-libéralisme aux travailleurs de notre pays qui pourtant très majoritairement le refusent.

    Les mesures présentées mardi par le gouvernement Philippe pour soi-disant « améliorer le marché de l’emploi » consistent surtout à durcir les conditions d’accès à l’indemnisation. Objectifs avoués : diminuer le nombre de chômeurs dans une fourchette de 150 000 à 250 000 (de façon administrative pas par des créations d’emploi) et baisser de 3,4 milliards d’euros les indemnités versées par l’assurance-chômage). Lire la suite…


  2. Retraite : la bourse ou la vie ?

    Écrit le 13 juillet 2013 par Éric Thouzeau

    9395_retraite3_650x370Je reproduis ici une tribune parue dans Libération le 10 juillet. Elle expose bien la façon dont, selon moi, la gauche se devrait d’aborder la question des retraites. Ce n’est pas un hasard si sur ces bases, la tribune a pu être signée par des responsables nationaux de différentes formations de la gauche. Un exemple à suivre !

    Quelles sont les conquêtes de la gauche ? Les congés payés, l’extension de la Sécurité sociale, la retraite à 60 ans, des droits dans l’entreprise, la peine de mort abolie, le souci des générations futures, plus d’égalité entre hommes et femmes, le mariage pour tous, la réduction du temps de travail, des augmentations du Smic et du pouvoir d’achat, un Etat qui refuse la logique des marchés étendue à la société et au vivant, qui développe les services publics et considère la protection de la planète comme une priorité… Lire la suite…


  3. Dette, salaires, retraite : changeons de cap !

    Écrit le 2 juillet 2013 par Éric Thouzeau

    1113866_3_9b69_defile-pour-la-hausse-des-pensions-de-retraiteLe conseil fédéral du PS44 a débattu de la deuxième conférence sociale. À cette occasion, je suis intervenu, et je reprends ci-dessous l’essentiel de mon propos.

    Notre gouvernement explique qu’il mène une politique de « sérieux budgétaire ». Pourtant la dette publique de la France continue de croître pour atteindre 91,7 % du PIB à la fin du premier trimestre 2013, selon l’INSEE. Elle s’élevait à 85,9 % fin 2011 et à 90,2 % fin 2012.

    Pire, pour le député socialiste, rapporteur général du Budget à l’Assemblée Nationale, Christian Eckert, le déficit public pourrait atteindre 3,5 % du PIB contre les 2,9 % initialement prévus. La dette publique augmentera alors, de nouveau, de plusieurs dizaines de milliards d’euros. Pourquoi ? Parce que la prévision de croissance de l’économie devra sans doute être revue à la baisse et que les recettes fiscales et sociales seraient moins importantes que prévues.

    L’austérité budgétaire et salariale nourrit la récession

    • Dans une période de ralentissement économique, le maintien à un haut niveau de l’investissement public est nécessaire. Malheureusement, on ne peut qu’être inquiet des baisses de dotations de l’État en direction de collectivités territoriales, et des coupes annoncées dans les budgets des différents ministères.
    • La consommation populaire a longtemps dans notre pays soutenu l’activité. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Là aussi, on ne peut que s’étonner que la question des salaires n’ait pas été mise à l’ordre du jour de cette nouvelle conférence sociale. Pas d’augmentation du SMIC, gel du point d’indice dans la fonction publique, aucune incitation à des négociations salariales dans les branches et les entreprises du privé.

    « Tenir les dépenses publiques » ne permet pas de réduire le déficit public. Au contraire ! Cela l’aggrave ! Il est temps, oui grand temps, de changer de cap ! Lire la suite…


  4. Deux tours, un seul enjeu : la victoire de François Hollande

    Écrit le 18 avril 2012 par Éric Thouzeau

    La réélection de Nicolas Sarkozy serait une catastrophe

    Imaginez un seul instant la hargne et l’esprit de revanche accumulés par le candidat-président. Il n’a tenu aucune des promesses qu’il avait faites en 2007. Son « travailler plus pour gagner plus » c’est traduit par « travailler plus pour gagner moins » et un million de personnes supplémentaires se sont retrouvées au chômage. Imaginez ce qu’il adviendrait s’il était réélu, alors qu’il lui serait impossible de postuler à un troisième mandat et qu’il ne connaîtrait plus aucune retenue.

    Pendant cinq ans, les cadeaux au patronat, à la Finance, aux ménages les plus aisés continueraient de pleuvoir. Il porterait les coups les plus durs contre l’assurance-maladie, les retraites, les allocations familiales, le droit du travail, le droit de grève, les syndicats, les services publics, les chômeurs, les immigrés rendus responsables de tous les maux.

    Sous prétexte de réduire la dette publique, il diminuerait les dépenses publiques et sociales, augmenterait (c’est déjà voté) la TVA, s’attaquerait au Smic, à l’enseignement, à l’emploi public. Pour complaire à la Finance, il nous plongerait dans une profonde récession et un chômage toujours plus massif, comme aujourd’hui en Grèce, en Espagne, au Portugal ou en Irlande. Lire la suite…