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Mot-clef : urgence sociale

  1. Répondre aux urgences sociales et écologiques

    Écrit le 20 décembre 2016 par Éric Thouzeau

    écosocialismeComme tous les mois, le journal de la fédération de Loire-Atlantique du PS publie une tribune des motions. Sujet du mois : la « social-écologie ». Ci-dessous la contribution d’A gauche pour gagner, la motion B du PS.

    Le  socialisme est né historiquement de la lutte pour le partage de la valeur ajoutée entre Capital et Travail. La domination de l’Homme sur la nature n’était pas mise en question. Aujourd’hui il faut aussi que l’Homme domine son rapport à la nature. L’éco-socialisme, c’est la vision actualisée du socialisme. C’est une vision de la société qui, prenant en compte les enjeux environnementaux et la préservation de la nature, nous permettra de remettre l’humain au cœur des objectifs de la société, notamment de l’économie.

    Etre socialiste aujourd’hui signifie que l’on veut réorganiser la production en fonction des besoins sociaux mais aussi des exigences de la protection de l’environnement. Il s’agit de rompre avec la logique actuelle de maximisation du profit pour une logique de maximisation du bien-être en tenant compte de la contrainte environnementale. Il ne suffit pas de signer des chartes de Responsabilité sociale, comme le montre le scandale du trucage par les constructeurs automobiles des émissions polluantes des voitures. Lire la suite…


  2. L’Appel des 100 et l’urgence sociale

    Écrit le 22 novembre 2016 par Éric Thouzeau

    Ci-dessous la vidéo de mon intervention à la convention nationale de l’appel des 100 qui s’est déroulée le 12 novembre à Montreuil. Je devais rendre-compte des travaux de l’atelier « urgence sociale » qui devait compléter et améliorer la plateforme de l’appel des 100.


  3. Rio+20 : Peser sur le sommet de la Terre

    Écrit le 13 juin 2012 par Éric Thouzeau

    Depuis 1972, sous l’égide de l’ONU, les dirigeants des différents  gouvernements du monde se réunissent à l’occasion de « sommets de la Terre » consacrés à ce que l’on appelle maintenant le développement durable. La définition  de ce terme, adoptée en 1987 par la commission des Nations-Unies présidée par l’ancienne Première ministre de Norvège Gro Harlem Bruntland, est aujourd’hui connue de tous et acceptée par tous : « répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». Pourtant au-delà des déclarations de bonnes intentions qui sont faites à chaque sommet, que peut-on attendre de celui qui va s’ouvrir à Rio de Janeiro, 20 ans après celui qui s’était tenue dans la même ville (d’où le nom de Rio + 20 pour le sommet de cette année) ? Lire la suite…


  4. Reprendre la main sur la finance

    Écrit le 24 mai 2012 par Éric Thouzeau

    Manifestation à Saint-Nazaire le 23 mai 2012 pour la Navale (Photo Philippe Grosvalet)

    L’annonce des plans de licenciements (Conforama, Hewlett Packard,…) n’est malheureusement pas une surprise ! Et ce n’est sans doute pas fini car Sarkozy avait demandé au patronat d’attendre les élections pour les rendre publics. Symboles de la crise du capitalisme, de la concurrence féroce que se livrent les grands groupes, de  l’étranglement de leurs sous-traitants, ces licenciements (parfois uniquement justifiés par la volonté de faire toujours plus de profits) sont un défi pour le tout nouveau gouvernement de gauche. La désindustrialisation, la perte de 750 000 emplois industriels en France en 10 ans, nécessitent des mesures rapides et une politique volontariste sur le long terme. Le seul marché a montré son incapacité à répondre aux besoins industriels et sociaux du pays. Le cas des chantiers navals de Saint-Nazaire, dernier chantier naval civil en France, est emblématique. Seule une garantie forte de l’État peut permettre de réunir le financement pour tout nouveau projet de bateaux. Or aujourd’hui, l’État n’est actionnaire qu’à 33 % du chantier naval ! Comment assurer l’avenir sans reprise de contrôle du chantier par l’État ?

    En finir avec la toute-puissance de la finance

    Une banque publique d’investissement, ancrée dans les régions est une nécessité. Il faut aller vite sur ce sujet. Mais il faut aussi remettre, plus fondamentalement,  le travail productif au cœur de l’économie. En finir avec une finance arrogante qui ruine l’économie réelle !  Car il y a urgence, une urgence sociale qui monte dans le pays ! Lire la suite…