Le débat préparatoire au congrès national du Parti socialiste est lancé. Je suis bien évidemment signataire de la motion B, « A gauche pour gagner ». Notre parti se trouve à la remorque de choix politiques qu’il n’a pas voulus, qu’il n’a pas votés, et ses militants sont bien incapables de les défendre devant notre électorat. Allons-nous, jouer en tant que Parti socialiste un rôle politique, indépendant, constructif, éviter un autre 21 avril 2002 ? Pouvons-nous dans les 600 jours qui viennent sauver le quinquennat ? Oui ! Il le faut. Pas de fatalisme. Rien n’est joué. Je reproduis ci-dessous le texte d’appel à la réunion de lancement de la motion B dans notre département qui aura lieu samedi 25 avril. La liste des premiers signataires en Loire-Atlantique montre le large rassemblement qui est en train de s’opérer.
Notre Parti est à la croisée des chemins. Les dernières élections municipales comme départementales nous ont clairement montré le fossé qui se creuse avec une partie de nos électeurs. Ils sont nombreux à nous demander : ou sont vos engagements ?
Face au désespoir, à un vote FN qui monte, un examen objectif de ce que fait le gouvernement s’impose. Le congrès du PS doit en être l’occasion. Il faut savoir écouter. Il ne faut pas avoir peur de reconnaître nos erreurs. Il faut repartir ensemble pour réussir. C’est l’enjeu de notre congrès, et cet enjeu est clair : poursuivre ou réorienter la politique gouvernementale ?
Mener le débat d’idées, faire des propositions qui répondent aux urgences sociales, c’est ce que propose la motion B « A gauche pour gagner ». C’est sur ces bases que peut se reconstruire le rassemblement de la gauche.
Au-delà des clivages anciens, en dehors de toute caricature, nous avons décidé de nous rassembler et de nous engager pleinement dans le débat préparatoire au congrès de Poitiers. Nous appelons toutes les militantes, tous les militants à en faire de même.
Un large rassemblement est possible au sein de notre fédération pour lui redonner un tonus qui lui fait défaut, l’ouvrir sur le monde syndical et associatif, la mettre à l’écoute des aspirations qui s’expriment dans nos communes, dans les quartiers, notamment de la part de la jeunesse. Oui il faut mettre en œuvre de nouvelles pratiques politiques. Ce sera aussi un des enjeux de notre congrès.
Alain GRALEPOIS, Olivier ARDOIN, Maurice BERTHIAU, Hervé BRAIRE, Hervé BOCHER, Nicolas CARDOU, Annaig COTONNEC, Bertrand DELAPORTE, Laurianne DENIAUD, Sophie De Saint-Amour, Emmanuel GAUDIN, Vincent GRENIER, Michèle GRESSUS, Samuel LANDIER, Maribel LÉTANG-MARTIN, Jean-Jacques LUMEAU, Chloé LE BAIL, Gérard MAUDUIT, Marie-Christine MONNIER, Émilie MOTTIER, Fabienne PADOVANI, Pascal PRAS, Denis TALLÉDEC, Catherine TOUCHEFEU, Eric THOUZEAU.
Il n’y a aucune honte à ressembler aux affiches du Programme Commun des années 70, mais la plus grande honte consiste à honorer les néo-nazis en déclarant que c’est leur cas !
En signant le traité de « LISBONNE »
En augmentant l’age légal de départ à la retraite
En mettant en place la loi de sécurisation à l’emploi (qui non seulement n’en n’a pas créé mais en a détruit)
En instaurant les pactes de compétitivité
En donnant sans contrepartie au titre du CICE plus de 40 milliards d’Euro au patronat
En obligeant les parlementaires à accepter une loi MACRON qu’ils ne voulaient pas
En roulant pour le MEDEF qui souhaite assouplir les licenciements
En imposant une loi sur le dialogue social qui a pour finalité de réduire, voire de supprimer dans certains cas, les prérogatives des représentants du personnel
En réduisant les effectifs de la fonctions publique
PENSEZ VOUS VRAIMENT ETRE DANS UN PARTI DE GAUCHE?
Si OUI VOUS NE SEREZ PAS DECU SI LA MOTION B EST MINORITAIRE§
J’ai honte d’avoir relayé le mensonge et les promesses jamais tenues. J’ai l’impression que c’est toujours la droite qui gouverne et que c’est son programme qui est mis en œuvre.
Oui à la Motion B
Plutôt que de me demander de la modération, je préférerais qu’une réponse de votre courant se fasse sur cette question essentielle,car contrairement à ce que vous avancez la gauche n’a pas perdu les dernières élections à cause de la désunion des partis qui la rassemblent traditionnellement mais parce que le gouvernement pratique une politique libérale contraire aux valeurs de gauche.