Menteur, cynique, arrogant, hors-sol ! Les salarié.e.s qui luttent depuis plus de deux mois ont eu l’impression d’être piétinés par le Président des riches lors de son intervention du 22 mars.
Jeudi 23 mars, la réponse populaire a été massive. Dans tout le pays nous avons été dans la rue plus nombreuses et nombreux encore que le 7 mars. Nous continuerons jusqu’au retrait de cette contre-réforme.
L’autoritarisme insupportable de Macron
Autoritaire Macron l’a toujours été. Il a pensé qu’un nouveau passage en force était possible. Pari perdu ! N’ayant pas plus de majorité à l’Assemblée nationale que dans le pays, il a voulu éviter un camouflet en passant par le 49-3. Raté ! Un tel mépris pour la démocratie a attisé un peu plus la colère déjà puissante dans le pays.
L’unité syndicale au plan national est le puissant carburant de la mobilisation. Et la poussée exercée «en bas » est forte. Sur le terrain, des grèves reconductibles, des piquets de grève et des actions de blocage amènent des salariés de différents secteurs à se retrouver dans une dynamique interprofessionnelle. Tout le monde sent que nous tenons le bon bout. Macron doit céder.
L’immense colère accumulée
Macron avait réprimé violemment la révolte des gilets jaunes. Il essaie d’en faire autant aujourd’hui. Ce sera en vain ! La colère est telle que le changement de comportement de la police depuis quelques jours ne réussira pas à briser le mouvement actuel. Car cette colère vient de loin.
Depuis de trop nombreuses années, les politiques néo-libérales imposent une violence contre le salariat : salaires en berne, développement des emplois précaires, services publics délabrés, dureté des conditions de travail, diminution de l’indemnisation des privés d’emploi, baisse drastique du nombre de représentants du personnel…Face à cette violence économique et sociale, les rancœurs accumulées explosent aujourd’hui. Notamment chez tous les travailleuses et travailleurs qui exercent les métiers les plus durs. Travailler deux ans de plus c’est non, toujours non !
Pour une alternative majoritaire avec la Nupes
Le gouvernement Borne n’a plus aucune légitimité. Qu’il s’en aille ! L’alternative à Macron-Borne, ce n’est pas le RN. Le Pen fait semblant de s’opposer (mollement) à la réforme des retraites, mais elle condamne les actions de blocages et les barrages qui aident au rapport de forces.
Comme au plan syndical, l’unité politique des partis de la gauche sociale et écologique tient bon. La Nupes doit s’affirmer comme la seule alternative crédible face à toutes les droites (Renaissance, LR, Modem, RN…). Elle doit se renforcer en intégrant nationalement et localement toutes les forces qui se reconnaissent dans son programme. Elle doit s’ouvrir aux militants associatifs et syndicaux. Pour une nouvelle majorité sociale, écologique et démocratique, construisons des comités Nupes dans tous les territoires !
Mardi 28 mars, toutes et tous en grève et dans la rue ! On ne lâche rien !