Macron est minoritaire au Parlement, il l’est aussi dans le pays. Il a du mal à compléter son gouvernement. Mais il est loin d’être empêché de gouverner.
Les institutions de la Vème République permettent à Macron de tenir. Et de continuer à porter, par décrets, de mauvais coups à toutes celles et à tous ceux qui ne vivent que de leur travail. Et Macron pourra toujours compter sur Ciotti et sur Le Pen comme pour le vote de la honteuse loi sur l’immigration. Macron et Attal ne s’en cachent pas : ils vont continuer à attaquer le droit du travail et les droit des chômeurs.
Les salariés trinquent
Depuis trop longtemps les différents gouvernements « mènent des réformes du droit du travail qui, au motif de le « simplifier », le font disparaître » (1). Le délai dont dispose un salarié pour contester son licenciement est passé en quelques années de trente à cinq ans (2008), à deux ans (2013), puis à douze mois (2017). Et Lemaire a annoncé la volonté de le réduire à 2 mois ! Scandaleux !
Dans leurs déclarations respectives, Macron et Attal ont annoncé vouloir « encourager la négociation directement au niveau de l’entreprise pour certaines règles de droit », alors que Macron n’a eu de cesse d’affaiblir la représentation du personnel dans les entreprises depuis qu’il est au pouvoir. Une nouvelle réforme du droit du travail, ce serait toujours plus de droits pour les employeurs. Inacceptable !
Lire la suite…