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Pour la justice sociale et l’égalité

Écrit le 19 février 2019 par Éric Thouzeau

Le bras de fer continue entre le mouvement social incarné depuis trois mois par les gilets jaunes et le gouvernement. D’un côté une soif de justice sociale et d’égalité, de l’autre la défense des privilèges des plus riches.

Le pouvoir macroniste a vacillé en décembre et lâché quelques concessions : suppression de la hausse de la taxe sur l’essence et de celle de  la CSG pour les retraites de moins de 2000 euros. Depuis, Macron soutenu par le Medef entend ne plus rien lâcher, notamment sur tout ce qui concerne la taxation des plus riches (ISF, optimisation et évasion fiscale). Il compte sur la répression (8500 arrestations, 3500 condamnations, des milliers de blessés) et mène campagne pour dénigrer les Gilets jaunes. Il n’hésite pas à instrumentaliser toute déclaration, tout acte inadmissible d’antisémitisme pour tenter de discréditer l’ensemble du mouvement.

Pendant le débat, les mauvais coups continuent

Nul ne s’illusionne sur les conclusions qui seront tirées par Macron à l’issue du « grand débat national ». Il n’y a qu’à voir comment il poursuit actuellement ses contre-réformes : sur l’école, sur les privatisations d’entreprises publiques (ADP, FDJ, Engie), sur la justice, sur la santé…Il faut donc amplifier la mobilisation. Pour y réussir, de nombreux Gilets jaunes sont conscients de la nécessité de converger avec le mouvement syndical. Dans de nombreuses localités, des actions et manifestations communes ont maintenant régulièrement lieu. C’est la voie à suivre ! La mobilisation va rebondir à l’issue du « grand débat national ». L’assemblée des assemblées qui se tiendra, après celle de Commercy, à Saint Nazaire les  5, 6 et 7 avril sera un point fort de cette réponse au « grand bla bla » de Macron. Nous devons travailler à son succès.

Il y a nécessité d’un front uni

Le quinquennat catastrophique de François Hollande (appuyé par Manuel Valls et Emmanuel Macron) a explosé et émietté la gauche. Sa reconstruction risque de prendre du temps. Pourtant l’urgence sociale, l’urgence démocratique, tout comme l’urgence écologique exigent des réponses immédiates. Cela passe d’abord par la participation active des militant.es de gauche au  mouvement social : celui des gilets jaunes, et celui de la jeunesse qui commence à se mobiliser pour le climat. Cela nécessite aussi, sans nier les différences et divergences existantes, de construire un front uni dans l’action (notamment le 8 mars avec les organisations féministes, le 15 mars avec les jeunes pour le climat, le 19 mars avec le mouvement syndical…) mais aussi pour les élections. Arriver en ordre dispersé aux européennes, c’est ce que refusent avec raison  les 500 signataires de la pétition « Européennes : 1 seule liste de gauche, pas 7 ! » . Les militant.e.s du réseau de la Gauche démocratique et sociale continueront à proposer la voie de l’unité. C’est la seule qui peut permettre d’en finir avec le pouvoir macroniste.


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