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Pour réussir le changement, redistribuer les richesses !

Écrit le 13 juillet 2012 par Éric Thouzeau

Au Parti socialiste, c’est l’heure des contributions. Première phase de la préparation du congrès national qui se tiendra à Toulouse les 26, 27 et 28 octobre. Déposées le 17 juillet, les contributions laisseront ensuite place aux motions le 12 septembre. Enfin, les militants seront amenés à voter le 11 octobre. Un calendrier à mon avis un peu trop serré. Le Parti socialiste est devenu ce qu’il est, la principale force de la gauche, car il a su (au moins depuis le « congrès d’unification des socialistes » à Épinay en 1971) être un lieu de débats et de rassemblement de différentes sensibilités de la gauche. C’est un acquis qu’il me semble nécessaire de préserver.

Être au gouvernement ne doit pas pousser à endormir notre Parti, mais à le vivifier. La plus sûre façon d’échouer, ça serait en effet de faire se comporter notre parti comme un « parti godillot ». Il faut que nous soyons à l’écoute, que nous fassions « remonter » ce que disent nos sympathisants, nos électeurs, les salariés, et pas seulement « redescendre » ce qui se dit en haut.

Pour nourrir ce débat, j’ai décidé de signer avec d’autres membres des instances nationales du PS (Gérard Filoche, Virginie Houadec, Gérard Berthiot, Jean-Jacques Chavigné…) une contribution intitulée : « Pour réussir le changement, redistribuer les richesses ».

Ci-dessous, l’introduction de ce texte :

Qu’elle a été belle, la victoire de la gauche, du 6 mai au 17 juin 2012 ! Une majorité historique sans précédent existe et travaille à tous les niveaux, Présidence, Parlement, Sénat, régions, départements, villes, pour redresser et transformer notre société comme elle en a tellement besoin, en profondeur, et de façon durable. C’est une immense opportunité que de disposer de tous les moyens du pouvoir politique. C’est une immense responsabilité que nous ont confiée nos concitoyens et, qu’en tant que socialistes, nous devons assumer.

Comme l’a si bien dit François Hollande, le 6 mai à la Bastille : « Ce sont des années, des années de blessures, de brûlures qu’il faut réparer ». Mais alors que l’Europe toute entière est menacée d’explosion par la « Dette », la crise bancaire et la politique néolibérale d’Angela Merkel, notre pays lui-même est tenaillé par de terribles urgences sociales après dix ans de politique de droite. Ce sont les deux questions auxquelles nous devons faire face simultanément et qui alertent en prévision du Congrès du Parti socialiste.


2 Comments »

  1. RAYMOND SEDOV dit :

    Très bon texte qui donne des axes de réflexions pour réussir le changement en unifiant toute la gauche

  2. Gérard FRADET dit :

    réussir le changement c’est « aussi » rapidement des actes concrets comme pour le dossier PSA.
    le cout du travail est certainement à discuter, mais la rémunération des actionnaires est aussi un sujet fondamental .
    si comme tu le dis la redistribution de la valeur ajouté et des bénéfices comporte des variables d’ajustement que sur les effectifs et les salaires des ouvriers (employés et cadres) et le retour au capital ()actionnaires)fixe et à deux chiffres , les dès sont pipés
    quand les résultats ne sont pas là , fonds d’investissements ou pas , tous le monde doit participer

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