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Mot-clef : précarité

  1. Contre les ordonnances, dans la rue le 12 septembre

    Écrit le 31 août 2017 par Éric Thouzeau

    Depuis plus de 30 ans, les néo-libéraux remettent en cause les droits acquis par les salariés lors de nombreux combats syndicaux. Macron franchit une nouvelle étape avec ses ordonnances. Il faut s’y opposer fermement et mobiliser pour faire reculer le pouvoir.

    « Négociations » sans syndicat pour les entreprises de moins de 50 salariés, référendum possible sur tous les sujets pour les moins de 20, élargissement des sujets négociés directement en entreprise, périmètre nationale d’une multinationale seul pris en compte pour la justification des licenciements collectifs, nouveaux accords de compétitivité « simplifiés », plafonnement des indemnités Prud’homales… Et au cœur de ce nouvel affaiblissement du droit social, la fusion forcée des instances représentatives du personnel et la disparition des CHSCT si nécessaires pour la santé et les conditions de travail des salariés. Lire la suite…


  2. Mobilisation sociale et débat pour reconstruire la gauche

    Écrit le 22 mai 2017 par Éric Thouzeau

    Comme c’était prévisible, Macron donne tous les garanties  possibles à la classe dirigeante : son gouvernement est clairement orienté à droite avec des ministères-clés pour des personnalités LR. Quant à la ministre du travail, qui a siégé dans de nombreux conseils d’administration, elle connaît bien les « relations sociales »… plus du côté patronal (Dassault, Danone…) que du côté syndical. Et qui prend-elle comme directeur de cabinet ? Un homme qui vient du Medef.

    En Allemagne, c’est aussi un DRH, celui de Volkswagen, qui a été à l’origine des réformes du marché du travail de 2003 à 2005 avec notamment les mini-jobs à 400 euros, le licenciement assoupli, la réduction des indemnités du chômage, le durcissement des conditions d’indemnisation… La hausse de la pauvreté en Allemagne est telle que même le FMI vient de s’en inquiéter dans son rapport annuel (1) ! Lire la suite…


  3. Chômage et précarité : les échecs du quinquennat

    Écrit le 1 juillet 2016 par Éric Thouzeau

    Logo-A-gauche-pour-gagner1Je reproduis ci-dessous une tribune libre d’« A gauche pour gagner 44 » ( la motion B) dans le numéro d’Ensemble, le journal de la fédération du PS 44, qui vient de paraître. 

    Les derniers chiffres de l’INSEE montrent un léger mieux pour l’emploi ; évolution à mettre cependant sur le compte de la politique expansionniste de la BCE et de la baisse des coûts des matières premières, plus que des politiques déflationnistes menées (Pacte de Responsabilité et CICE dont les impacts n’ont toujours pas été mesurés).

    Diminution du nombre de demandeurs d’emploi ne signifie en effet pas recul de la précarité. L’augmentation du recours aux CDD et aux emplois aidés, l’augmentation de la période d’insertion professionnelle des jeunes, le nombre croissant des bénéficiaires des minimas sociaux, sont autant de signes témoignant de la précarisation croissante de nombreux salariés. Le secteur public est également concerné par ce processus, en attestent la participation de salariés du public aux mouvements contre la Loi El Khomri ou, par exemple, la tribune publiée dans Le Monde du 16 juin par le « Collectif des précaires de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche » pour dénoncer l’augmentation de la précarité dans ce domaine. Lire la suite…


  4. Appel : Le Non socialiste au Medef

    Écrit le 18 mars 2013 par Éric Thouzeau

    tumblr_inline_mjmdltvMub1qz4rgpA l’initiative d’élus et de responsables socialistes de Seine-Maritime, l’appel « Le Non socialiste au Medef »  a été lancé. Après l’avoir moi-même signé, j’ai pris l’initiative de le faire circuler parmi les socialistes de Loire-Atlantique

     Pour renforcer les droits des salariés :

    Le NON socialiste au Medef

    Le gouvernement a examiné le 6 mars un projet de loi issu de l’accord minoritaire du 11 janvier 2013.

    Dans cet avant projet :

    • le refus de mobilité deviendrait une cause de licenciement.
    • un contrat intermittent serait créé alors qu’il faut, au contraire, renforcer le CDI.
    • des accords d’entreprise pourraient imposer, sous peine de licenciement, la baisse des salaires et/ou l’augmentation du temps de travail en reprenant ainsi la loi du député UMP Warsmann.
    • les licenciements économiques collectifs seraient plus faciles et plus rapides.
    • l’inversion de la hiérarchie des normes permettrait que des accords d’entreprises soient moins favorables que le droit du travail.
    • les recours au juge contre des licenciements collectifs, comme devant les prud’hommes, seraient limités.

     

    Il faut renforcer les droits des salariés, pas les brader Lire la suite…


  5. ANI : un accord gagnant-perdant

    Écrit le 26 février 2013 par Éric Thouzeau

    Parisot veut une France plus lisible, par Honoré

    Parisot veut une France plus lisible, par Honoré

    Avec 4 camarades du bureau fédéral du PS44, j’ai signé un texte expliquant les raisons de notre opposition à l’ANI du 11 janvier 2013. Ce texte a été diffusé par mail aux militants socialistes de Loire-Atlantique. Je le reproduis ci-dessous.

    L’Accord National Interprofessionnel conclu entre le MEDEF et les syndicats CFDT, CGC et CFTC nous a été présenté par les médias comme historique. Pourtant, il n’a pas fallu attendre bien longtemps pour que des voix s’élèvent de toute part, et relèvent son caractère profondément déséquilibré au détriment des salariés. Nous avons porté le débat au sein du Bureau fédéral et souhaitons porter à la connaissance des militants de la fédération le point de vue que nous avons défendu sur cet accord que nos députés ne doivent pas, selon nous, transposer en l’état. Lire la suite…