RSS Feed

Mot-clef : répartition des richesses

  1. Question sociale et clivage droite-gauche

    Écrit le 15 décembre 2015 par Éric Thouzeau

    partisocialisteLe lendemain du deuxième tour des régionales, le Conseil Fédéral du PS 44 a été l’occasion d’un premier échange sur le bilan de ces élections. Je reprends ici l’essentiel de l’intervention que j’y ai faite.

    On ne peut pas parler d’une campagne électorale sans parler des militant-e-s qui l’ont menée et les en remercier. Aller discuter sur les marchés, frapper aux portes alors que l’on sait les déceptions qu’a entraîné la politique gouvernementale n’a pas été facile en septembre-octobre. Mais, petit à petit, la volonté de défendre le bon bilan de la gauche dans cette Région a prévalu chez les militant-e-s. L’interruption pendant une dizaine de jours, du fait des attentats, n’a pas fait retomber la mobilisation militante qui a été très forte entre les deux tours. Malheureusement, cela n’a pas suffi. Lire la suite…


  2. Dette, salaires, retraite : changeons de cap !

    Écrit le 2 juillet 2013 par Éric Thouzeau

    1113866_3_9b69_defile-pour-la-hausse-des-pensions-de-retraiteLe conseil fédéral du PS44 a débattu de la deuxième conférence sociale. À cette occasion, je suis intervenu, et je reprends ci-dessous l’essentiel de mon propos.

    Notre gouvernement explique qu’il mène une politique de « sérieux budgétaire ». Pourtant la dette publique de la France continue de croître pour atteindre 91,7 % du PIB à la fin du premier trimestre 2013, selon l’INSEE. Elle s’élevait à 85,9 % fin 2011 et à 90,2 % fin 2012.

    Pire, pour le député socialiste, rapporteur général du Budget à l’Assemblée Nationale, Christian Eckert, le déficit public pourrait atteindre 3,5 % du PIB contre les 2,9 % initialement prévus. La dette publique augmentera alors, de nouveau, de plusieurs dizaines de milliards d’euros. Pourquoi ? Parce que la prévision de croissance de l’économie devra sans doute être revue à la baisse et que les recettes fiscales et sociales seraient moins importantes que prévues.

    L’austérité budgétaire et salariale nourrit la récession

    • Dans une période de ralentissement économique, le maintien à un haut niveau de l’investissement public est nécessaire. Malheureusement, on ne peut qu’être inquiet des baisses de dotations de l’État en direction de collectivités territoriales, et des coupes annoncées dans les budgets des différents ministères.
    • La consommation populaire a longtemps dans notre pays soutenu l’activité. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Là aussi, on ne peut que s’étonner que la question des salaires n’ait pas été mise à l’ordre du jour de cette nouvelle conférence sociale. Pas d’augmentation du SMIC, gel du point d’indice dans la fonction publique, aucune incitation à des négociations salariales dans les branches et les entreprises du privé.

    « Tenir les dépenses publiques » ne permet pas de réduire le déficit public. Au contraire ! Cela l’aggrave ! Il est temps, oui grand temps, de changer de cap ! Lire la suite…