Dimanche 25 mai : une bien triste soirée électorale avec des relents de 21 avril 2002. On s’y attendait, mais cela fait toujours mal. Cette amplification de la claque des municipales est un nouveau désaveu, exprimé par notre électorat, à l’égard de la politique menée par la gauche au pouvoir. On est loin, très loin, des espoirs soulevés par notre campagne de 2012. La nomination de Valls au poste de Premier ministre n’y a rien fait ; au contraire, elle était un contresens total par rapport à ce qu’exprimaient les urnes.
Le salariat, cette classe sociale majoritaire dans notre pays, exprime des attentes sociales fortes (emploi, salaires). Le gouvernement prétend y répondre avec l’objectif absurde d’atteindre les 3% de déficit public fin 2015 ; objectif qui plonge le pays dans la quasi-récession. Comment gagner une élection quand on dit combattre l’austérité en Europe alors que l’on s’y soumet dans le même temps en France ?