Je reproduis ici un communiqué de presse que j’ai signé avec mon collègue au Conseil régional, Dominique Amiard.
La semaine dernière, plusieurs acteurs associatifs, économiques et politiques engagés dans le secteur des énergies renouvelables et l’urgence de la transition écologique ont adressé une lettre au Président de la République, Emmanuel Macron, pour l’interpeller sur la nécessité d’accélérer la marche vers des énergies propres et durables, en particulier l’éolien maritime et terrestre. L’absence de Christelle Morançais, Présidente du Conseil régional des Pays de la Loire, parmi les signataires de cette lettre nous interpelle et nous alerte.
« L’énergie éolienne est inépuisable, propre, sûre et largement compétitive comparée aux moyens de production conventionnels. Elle incarne la transition énergétique et fait partie intégrante d’un avenir plus efficace, plus sobre et plus résilient », soulignent notamment les auteurs de cette lettre adressée à Emmanuel Macron, parmi lesquels figurent notamment les représentant.e.s de France Nature Environnement, de la Fondation GoodPlanet, du Syndicat des Energies renouvelables mais aussi les Présidents et vice-président des Régions Bretagne, Grand Est et Normandie.
« Alors que le monde des énergies renouvelables se mobilise pour interpeller le Président de la République sur les menaces qui pèsent sur le secteur, y compris trois Régions, de droite comme de gauche, nous ne comprenons pas que Christelle Morançais, Présidente du Conseil régional des Pays de la Loire, ne s’engage pas à leurs côtés et aux côtés des élu.e.s locaux.ales porteur.euse.s d’un projet en faveur de la transition énergétique », s’étonne Dominique Amiard, conseiller régional du groupe SERR.
« Après le moratoire sur l’éolien en mer et les prises de position récentes hostiles à des projets terrestres en Vendée, ce silence nous alerte et semble confirmer un manque d’engagement de la majorité régionale en Pays de la Loire dans le domaine de la transition énergétique, notamment de l’éolien terrestre comme maritime. Nous lui demandons de réagir sans délai et de faire connaître sa position sur ce sujet », ajoute Eric Thouzeau.