Bien sûr, tout ce qui bouge n’est pas rouge comme le disait un de mes amis syndicalistes (1). Cela ne justifie pas de se tromper sur la nature de la colère populaire qui s’est répandue dans tout le pays.
Ce que j’ai vu et entendu samedi dernier au rassemblement des gilets jaunes à la Beaujoire (Nantes), ce que l’on peut lire et entendre dans les différents médias est très clair : il s’agit avant tout d’un mouvement majoritairement composé de salariés, et non d’un mouvement de petits patrons ou d’indépendants. Pascal Bolo, m’interpellant sur twitter, faisait la comparaison avec le mouvement des camionneurs chiliens qui en 1973 ont donné le coup d’envoi du coup d’état de Pinochet. Totalement à côté de la plaque, Pascal Bolo ! Lire la suite…