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Mot-clef : gilets jaunes

  1. Motivés, on est tous motivés

    Écrit le 26 mars 2019 par Éric Thouzeau

    Je reproduis ici un article que j’ai rédigé pour la lettre électronique hebdomadaire de la Gauche démocratique et sociale (GDS).

    Macron le méprisant a récidivé. Géneviève Legay, porte-parole d’ATTAC 06, a été grièvement blessée au cours d’une charge de police à l’encontre de pacifiques manifestants. Le Président des ultra-riches a osé sermonner cette militante expérimentée : « quand on est fragile, on ne se met pas dans des situations comme celle-ci ». Inacceptable ! Oui, des citoyen.ne.s de tous âges se dressent contre la politique économiquement libérale et politiquement répressive du gouvernement Macron-Philippe-Castaner (1). Et ils continueront à le faire.

    Antisocial ! Antisocial ! Antisocial !

    Le macronisme poursuit sa politique anti-sociale. Les fonctionnaires sont une fois de plus désignés à la vindicte publique. La retraite est aussi dans le viseur des néo-libéraux au pouvoir : nouveau report de l’âge de la retraite ainsi qu’un second jour travaillé gratuitement sont au menu. Peu importe pour eux que  plus de la moitié des salariés qui liquident leur retraite à 62 ans sont en « situation d’inactivité ».  L’objectif, c’est de baisser le coût des retraites, et maintenant de faire payer aux retraités les coûts de la dépendance. Plutôt que de s’attaquer réellement à la fraude et à l’optimisation fiscale. Comme ose le dire sans rire Pierre Moscovici : « Il n’y a pas de paradis fiscal dans l’UE, mais sans aucun doute des pays qui encouragent à l’excès l’optimisation fiscale » ! C’est plus « facile » de faire payer les millions de salariés en activité, à la retraite, ou privés d’emploi que de faire payer les milliardaires amis du Président. Lire la suite…


  2. Un pouvoir toujours aussi sourd

    Écrit le 19 mars 2019 par Éric Thouzeau

    Trois grandes mobilisations ont lieu en ce mois de mars. La persistance de la révolte des gilets jaunes, la grève des jeunes et la marche du siècle pour le climat, les actions intersyndicales interprofessionnelles comme le 19 mars contre les choix économiques et sociaux du gouvernement. L’enjeu est bien de faire converger toutes ces luttes.

    Macron pensait avoir endormi tout le monde avec son « grand débat » qui n’est pourtant pas la réussite que le gouvernement se plaît à décrire. Sur les 75 000 personnes contactées pour les ateliers participatifs, 9 personnes sur 10 ont décliné la proposition (1). Par ailleurs 64% des français ne font pas confiance, à juste titre, au gouvernement pour répondre aux attentes qui se sont exprimées dans le grand débat (2).

    Une politique destructrice

    Cette méfiance des citoyens est d’autant plus compréhensible que le gouvernement poursuit sa politique destructrice. C’est la loi Blanquer qui, par exemple, porte un coup qui va dynamiter un peu plus le service public de l’éducation. Avec raison, la colère monte chez les enseignants et les parents d’élèves. C’est Agnès Buzyn qui provoque en parlant d’allongement de la durée du travail. C’est la loi Pacte qui prévoit des privatisations scandaleuses, comme celle d’Aéroport de Paris. Lire la suite…


  3. Soutien à l’acte XVI

    Écrit le 28 février 2019 par Éric Thouzeau

    Je reproduis ici in communiqué de presse de soutien à l’acte XVI des Gilets jaunes émanant de 11 associations, syndicats et partis de Loire-Atlantique, dont la Gauche démocratique et sociale (GDS 44).

    D’actes en actes, la colère reste légitime. Les organisations associatives, syndicales et partis politiques ci-dessous, appellent à être présents à la l’acte XVI de la mobilisation des Gilets Jaunes ce samedi à Nantes, 13h, à la croisée des trams de Commerce. Nous serons présents sous une banderole commune « Justice sociale et climatique, même combat ! »

    Face au rouleau compresseur néolibéral de la politique gouvernementale, accentuant les inégalités sociales et la destruction de l’environnement. Face à la répression brutale de l’Etat, marquant la volonté d’Emmanuel Macron de faire taire toute contestation sociale. Dans un contexte d’urgence sociale et climatique, il est aujourd’hui indispensable d’exiger un changement de cap radical : vers une société basée sur la refonte d’institutions réellement démocratiques, vers une transformation sociale et écologique qui passe par une autre répartition des richesses et réponde aux besoins exprimés aujourd’hui par les citoyen.ne.s.

    Dans le respect de nos organisations et cadres politiques respectifs, notre présence vise à affirmer notre soutien à ce mouvement social, et à être force de proposition pour changer de système.

    Signataires : UD CGT 44, Solidaires 44, Attac, Alternatiba, Nos causes communes, Génération.S, Gauche républicaine et sociale, Ensemble, Gauche démocratique et sociale, PCF, NPA.


  4. Préparer la saison 2

    Écrit le 27 février 2019 par Éric Thouzeau

    Le premier ministre ressort les vielles lubies de la droite. Il faudrait des contreparties aux aides sociales. Bien sûr, la droite n’exige jamais  de contreparties au patronat pour toutes les aides qu’il reçoit. Or il y a bel et bien un véritable assistanat du patronat français par l’argent public. Plutôt que  de diminuer les dépenses publiques utiles (santé, éducation,…),  il serait plus raisonnable de baisser les subventions publiques aux grandes entreprises et d’imposer davantage les plus riches. C’est ce que refuse Macron, tant il est le commis des milieux économiques de la banque, de la finance et des grands groupes privés.

    Le 16 mars : manifs « fin du grand débat » et climat

    La sortie du « grand débat » est un rendez-vous majeur. Les Gilets jaunes comme une majorité d’habitants de ce pays sont sans illusion sur les conclusions qui vont être tirées par le pouvoir. Rien à attendre sur l’ISF, sur une fiscalité plus juste, sur la hausse des salaires, des pensions set des minima sociaux. Le 16 mars, c’est la « saison deux » du mouvement social initié le 17 novembre dernier qui s’annonce. Episode 1 de cette saison 2, une grande manif à Paris est en préparation.

    Le 16 mars, c’est aussi une nouvelle marche pour le climat qui se prépare (place de la République à Paris). La veille, 14 organisations de jeunesse appellent les lycéens et les étudiants à la grève dans tout le pays « pour le climat », en lien avec la mobilisation internationale qui se développe sur ce thème. Réchauffement climatique, destruction de la biodiversité, pollution  sont les moteurs de cette mobilisation croissante. Si la lutte contre la guerre du Vietnam a amené dans les années 60/70 du siècle précédent beaucoup de jeunes à lutter contre un capitalisme fauteur de guerre, aujourd’hui c’est le capitalisme destructeur de la planète qui est mis en accusation. Lire la suite…


  5. Communiqué des élus municipaux nantais de gauche

    Écrit le 15 décembre 2018 par Éric Thouzeau

    Je reproduis ici une déclaration commune des élus municipaux nantais de gauche à propos de la situation sociale, et dénonçant la politique du gouvernement vis-à-vis des collectivités locales. Les élus de la Gauche démocratique et sociale (GDS) en sont signataires.

    Le communiqué des élus nantais socialistes, écologistes, communistes, radicaux de gauche, UDB, MRC, GénérationS, GDS et société civile :

    « Depuis plus d’un mois, des milliers de Française et Français manifestent leur colère face à la politique du gouvernement. « Les gilets jaunes », portent la parole ce ceux qui n’en peuvent plus des fins de mois impossibles, n’en peuvent plus de mal vivre de leur travail.

    La réussite des marches pour le climat montre que les français.e.s ne sont pas dupes : l’urgence climatique et la transition écologique sont trop importantes pour être utilisées comme prétexte à une fiscalité injuste, en faveur des plus aisés. Pour eux c’est la suppression de l’ISF, c’est le plafonnement à 30 % de l’imposition des revenus du capital, la réduction de l’impôt sur les sociétés, la fin de la taxe sur les dividendes, allègement de la taxe sur les transactions financières, la baisse de l’impôt sur les sociétés pour un coût de 12 milliards d’euros l’an passé. Les allègements de cotisations sociales, qui représentaient 48 milliards d’euros en 2018, vont s’élever à plus de 60 milliards, sans aucune contrepartie en terme d’emploi. Lire la suite…